mercredi 1 décembre 2021

Je tire en sortant la porte latérale du coeur

 



Aujourd’hui, 1er décembre, je pose ma plume, je range mon encrier et je tire en sortant la porte latérale du cœur. Incommensurable la Connerie de l’inconscience, l’aveuglement orgueilleux et l’égotisme démesuré. 

 

Aujourd’hui, 1er décembre, j’abandonne une partie nouée, l’adversaire peut toujours revenir. Il ne sait pas jouer et je n’ai plus le temps, mon train est en marche. 

 

Ontos, Ontos, les manettes se perdent. Je leur mettrai la main dessus. Plus tard, plus tard.

Ce qu’il y a de plus dur, c’est de voir s’encrasser dans le siège de ses germes, des nœuds douloureux, ceux de demain.

 

Étau, résistance à l’humanisme de source, byzantin, être d’espaces sombres par trop d’amour. Oui, par trop d’amour, parce que l’excès vous pourrit jusqu'au saisissement.

 

Je ferme la porte latérale du cœur. Je me hâte, j’avance, je cours.

 

Sur ma route, sur mon tronçon, je vois d’autres caboches qui gomment l’ignominie et l’érigent en splendeur, fabriquée. L’humain est si bête dans son désir de galerie rangée quand le tumulte enfoui s’entend.

 

Rangez, rangez, mentez, mentez, intervertissez, il y en aura encore. C’est juste grotesque de faux, d’absence de véracité et de petit amour de soi. Laideur. 

 

Mon train se rapproche, je le fais patienter. Je regarde l’autre versant : il y a du Beau. Quelle aubaine !

 

Le cœur, tout comme la bouche, tout comme la plume du Scribe accroupi, a plusieurs ouvertures ensoleillées. 








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