lundi 18 avril 2022

Divine et Ramsès, IV

 IV.











-       Evidemment c’est un combat de chaque minute.


-       Exactement. Ne rien négliger et d’abord nourrir l’esprit.


-       Un exercice quotidien.


-   Le corps a besoin d’être secoué à chaque instant. C’est une vigilance sans repos. Être aux aguets du moindre dysfonctionnement sans tomber dans l’obsessionnel.


-   Cela me rappelle un projet d’apprenants mené rondement : Les moyens de lutte contre le vieillissement. Un travail qui m’avait plu et que j’ai encadré avec plaisir et implication.


-       J’imagine, en priorité, l’exercice physique et mental ?


-    Pas que, et, c’était là, l’intérêt de cette mini thèse : Le sport bien sûr, l’activité cérébrale déclinée en plusieurs propositions, l’alimentation réfléchie, une sexualité libératrice d’hormones dites du bonheur, les soins de sa personne pour l’harmonie de la psyché dans ses deux acceptions et même la DHEA pour les grands séniors, pour une douceur de fin de vie. 


-       La sexualité libératrice est une invite ?


-     A tout moment beau, hors contrainte et quotidien, tu le sais, dit-elle en riant. 

 

Il lui embrassa le bout des doigts de la main qui caressa son avant-bras d’homme.

 

-       La DHEA est interdite.


-       Pas aux USA. Et puis, les sas de transmission existent partout.


-  Tu es en train d’encourager la contrebande, attention et nous ne sommes pas grands séniors que je sache !

 

( Rires )

 

-      Les nations libres respectent les libertés individuelles de choix.


-       Oui, une chance.


-     Ce qui fait mal, c’est de vivre et de mourir chez les statiques. Cela fait mal, vraiment !


-       Nous avons notre monde. Nous ferons tache d’huile autour de nous. 


-     Le dehors exaspère et agit négativement. On compose alors qu’on veut exploser et dire. 


- Nous faisons assez notre part chacun dans dans son milieu professionnel.


-       Oui.


-   Les 3M, Kundera, Kafka, Camus, Sartre, Goodis dans un tout autre contexte, John Le Carré, Klee, Modigliani ... et tellement d’autres sont à toi. Quel monde ! Eluard, Dali, Gary, Baudelaire, Darwich ... et tellement d’autres pour moi. Quelle compatibilité les jours de soleil et quels combats de gladiateurs quand le ciel est bas et lourd !

 

Il sourit.


 

-    Tellement d’autres, chacun à son moment. La douceur, je l’ai puisée dans ton univers et dans tes bras mi-homme mi-femme. Je t’aime pour tout ce que tu m’as fait découvrir.


-     Je crois que c’est moi qui suis ravie d’être sortie du Même pour aller vers l’altérité. 

 


Elle l’étreignit et l’embrassa amoureusement.







 

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