mercredi 1 octobre 2014

Parce que l'hérésie est liberté.



C'est une particule façonnée et même si sa liberté est totale, arrogante et irréversible dès lors qu'il s'agit de matière, elle replace tous les gardes-fous gravés, comme à chaque fois, hier et aujourd'hui.

N'êtes-vous pas humaine ? lui dit son praticien. Surhumaine à force de pudeur inculquée.

La nymphe est aux quatre vents sous l'effet des circonstances. Elle se complaît dans le fondu-enchaîné saccadé de plus de vingt ans d'exil doré, d'exil délicat, d'exil hermétique, d'exil malade d'une passion déchirante.
Elle fuit et fuira sûrement sous peu, par peur de sortir d'un silence plaisant nourri d'images sans voix. Et parce que la rupture secoue.

Et puis cette entité solide, imposante, riche de méandres et si ressemblante par maints menus gestes, par son humour et son espièglerie, son austérité et sa noblesse aux indétrônables piliers d'antan, sans doute les plus dans la peau bien que la matière en mourant d'expressions ait gravé des signes ineffaçables sur le parchemin de son existence.

Et d'emblée, une infinie tendresse comme un retour à la source première, une eau de vie naturelle et irrésistible et bien des remous mais partir reste une sorte de bouée parce que la paix est apaisante et que le corps se vide.

Belle entité qui s'impose, qui expose et repose. Un goût de tendresse infinie bien que la construction soit de toutes parts gardée. Une belle brillance et un brio qui vous en met plein le regard, qui vous bâillonne à force d'occuper impérieusement.
Une folie ? Mais alors aimable, dangereusement.

À l'aube, les différences s'attirent et s'aiment à la folie avant de se méprendre. Et puis, le temps avance à pas de traître pour vous réorienter et vous désorienter. C'est le commencement des douleurs ou la cassure. La cassure est laide, c'est donc clair.

Aujourd'hui, maintenant, là, de suite, tracer si ce qui étonne dans tous les sens et dans toutes les directions est joueur. L'hérésie est sa patrie de prédilection mais aucune tolérance aux jeux de souris.

En prime, elle garde et, pied de nez, la magnifique juvénilité descendante qu'elle peindra de toutes les nuances du beau et du sentiment vrai. Car, oui, c'est elle qui tranche, malgré le rire d'un regard coriace et d'une force élégante.






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