lundi 13 octobre 2014

Sombre, par trop aimer


Par trop de liberté, liberté sans faille, liberté libre ne souffrant pas même l'air inverse ... Femme debout, dans l'éclat et le nu, galbe et seins, dans le rire et la vie. Peut-être trop de vie visible pour toi, le Sombre.
Par trop aimer et par trop de respect de sa liberté cruelle et parce que l'homme en toi, le vrai et l'authentique, le silencieux et le plein de tellement d'intelligence, oui par trop aimer te voilà parti dans le silence et la peur ... Elle et toujours elle, jusqu'à l'ultime seconde, par trop aimer.

Comment se détourner de tes prières toujours silencieuses, les jours de rogne, des jours gratuits et bêtes et inutiles. Des jours perdus ... À toi le Sombre et le Rebelle, au matin et au soir, des pensées en boucle, une gratitude intacte d'avoir tout balayé, d'avoir tant donné, tant porté ... Des êtres et des instants.
À toi le Sombre, dieu de beauté, au rire des yeux et à la commissure de la bouche, enfant heureux de détenir la peau de ses rêves, heureux de pouvoir lancer au loin les jours de froid et de dénûment, à toi des ondes chargées d'étoiles et de cœur.
À toi aussi, la colère de ce qui te fit partir, la colère du désert.

Comment remarcher dans le froid ?
Comment remarcher si emplie de toi ?
Comment remarcher sous tes yeux de pion, tes yeux sévères chargés de désapprobation ?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire