Je vieillis de mes certitudes, de mes colonnes froides et enracinées. Je vieillis de ma liberté en fumée, de mes maux qui prennent des visages d'étrangers. Je vieillis de ne plus pouvoir me pincer, de ne pas savoir ce que c'est que se pincer. Je vieillis de mes peurs et de mon austérité, de mes NON spontanés comme des pierres creusées au fond de mon corps-réceptacle de tous les mauvais vents de la terre.
Des résidus et des résidus, comme un pantin non-voyant, j'avance nulle part. Et puis des phrases répétées ...
Non, j'irai de ce pas tout arracher, j'irai vers les plaines et dans le monde léger. Liberté, pour rien au monde, je ne vous braderai !
Des résidus et des résidus, comme un pantin non-voyant, j'avance nulle part. Et puis des phrases répétées ...
Non, j'irai de ce pas tout arracher, j'irai vers les plaines et dans le monde léger. Liberté, pour rien au monde, je ne vous braderai !
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