Lettre d'un jeune homme de 16 ans à la poussiéreuse administration qu'il a au quotidien sous les yeux. Cri de colère face à la laideur et à la léthargie de la bêtise aux commandes, vrai coup de gueule, rogne quasi physique, grincement de dents devant l'ampleur du Rien et son sourire narquois.
L’administration, c’est comme un policier
Sale, contaminé
Détestée de façon délibérée, elle est brûlée par ses propres employés.
Indigne, cupide, débile et stupide,
Elle n’arrive pas à penser, il faut tout lui expliquer.
Leur vie monotone me dégoûte, sans aucun but,
Je n’arriverai jamais à comprendre leur être ridicule,
Ils nous préparent à vivre en société : suivre les ordres donnés !
Ils essayent de manipuler la liberté.
Des cerveaux étriqués qui ont peur d’essayer. Peur de la liberté.
« n’essaye pas de voir la vérité, vit dans un monde falsifié »
Ils nous piègent dans des classes pour nous apprendre à calculer des choses qu’on utilisera plus jamais,
Copier-coller, ce qu’ils essayent de préparer ce sont des clous pour tenir la société qu’ils ont imaginée.
Ils n’ont pas trouvé de sens à leur vie, ils essayent d’empoisonner la vérité.
Je dis ce que je pense et malgré toute la témérité
Des écoliers, collégiens et lycéens, je fais un appel à tous pour les aider à penser
Sans rien regretter, ne crois pas aux déchets servis, ne crois pas leur être ridicule.
Ne lisez pas ce qui vous est donné, lisez ce que vous voulez.
Tout ce qu’ils recherchent c’est l’argent : acheter ….. et rien utiliser.
Oubliez vos idées. Souvenez-vous des leurs !
Ce n’est pas simple comme métier, mais putain ! De les payer on est forcés !
Etudier, étudier, suivre et passer un devoir le lendemain, tout oublier et pourquoi ?
Apprendre à tolérer pour créer une union divisée.
Chacun a ses idées, chacun ses pensées, chacun sa personnalité.
Travailler, oublier, suivre, passer des nuits à réviser, j’en ai marre du cercle fermé.
Mais je vous emmerde, vous et vos principes vides de toute idée,
Des principes avec lesquels ils essayent de nous enfermer dans une cage dorée.
Je ne suis pas là pour vous plaire, ni pour vous payer.
Vous ne m’imposez rien dans mon intérêt et vous êtes vides : rien de méritant et rien d’intéressant vous vivez,
Dans le néant de la poussière dorée ;
Pour exprimer une idée, il faut sortir de vos carrés sous-titrés.
Des vies faussées, se reflètent sur leur virilité
Qu’ils essayent de se prouver, mais ne peuvent rien montrer.
Malheureux, désespérés, détruits, bouleversés, ils ne trouvent plus de sens à leur vie.
Ils courent derrière leurs petits désirs. Pensant trouver la paix.
Une paix qu’ils ne trouveront jamais.
Parce que derrière leurs légères idées, se cache la vérité qu’ils essayent d’oublier
Ils sont de passage et personne ne se souviendra (d’eux)
Ils partiront sans laisser une trace.
Ils savent que leur rôle est de vider les générations
Et ceci montre à quel point leur être est ridicule.
Malek Omar El Bahri
Un texte magnifique tout simplement Omar !
Tu décris les Assis admirablement, dans leur petitesse et leur laideur. Leur vacuité et leurs vues étriquées .
C'est exactement cela les Assis, ils croient tout savoir, or la première chose qu'ils ne savent pas, c'est qu'ils sont des vers de terre bêtes et insignifiants.
Nos idées se rejoignent et quand j'étais adolescente, j'étais dans le même esprit de rogne que toi, la même rébellion.
Mais j'ai vite appris avec mes 18/20 ans à continuer à penser ainsi mais à composer l'espace d'un moment et en situation de besoin.
J'ai en horreur les Assis comme toi mais par politesse, je ne le crie plus sur tous les toits. Bien entendu, je n'en pense pas moins.
Merci de ce texte qui ravive mon mépris des c...
Ecrire c'est rager aussi, c'est rager surtout quand on refuse la bêtise. Il y a comme une paix après un tel hurlement.
Un texte magnifique tout simplement Omar !
Tu décris les Assis admirablement, dans leur petitesse et leur laideur. Leur vacuité et leurs vues étriquées .
C'est exactement cela les Assis, ils croient tout savoir, or la première chose qu'ils ne savent pas, c'est qu'ils sont des vers de terre bêtes et insignifiants.
Nos idées se rejoignent et quand j'étais adolescente, j'étais dans le même esprit de rogne que toi, la même rébellion.
Mais j'ai vite appris avec mes 18/20 ans à continuer à penser ainsi mais à composer l'espace d'un moment et en situation de besoin.
J'ai en horreur les Assis comme toi mais par politesse, je ne le crie plus sur tous les toits. Bien entendu, je n'en pense pas moins.
Merci de ce texte qui ravive mon mépris des c...
Ecrire c'est rager aussi, c'est rager surtout quand on refuse la bêtise. Il y a comme une paix après un tel hurlement.