- Nous sommes de toutes les fêtes.
- Que chacun pratique comme il l’entend.
- Ce n’est pas une question de pratique. C’est tout l’apport de la fête depuis des temps immémoriaux. Toute la symbolique qui s’y rattache. L’être humain a toujours eu besoin d’oublier, mieux de rire. La fête a une fonction cathartique outre l’optimisme ontologique, le désir que cela met en branle. L’être humain est arc-bouté vers un positif générateur en spirales d’énergie.
- Et en période de fête, il faut bannir la violence. Toujours par ailleurs.
- Oui, nous sommes d’accord là-dessus. J’ai lu et vu. Les deux peuples doivent pouvoir vivre côte à côte ou mieux ensemble, dans la paix. Les ultras de part et d’autre sont des malades. Voilà un terrible conflit et un impérialisme insupportable qui dure depuis tellement longtemps. La terre n’est la propriété de personne et même que dans ce bout de méditerranée, elle appartient aux deux parties. Les dits grands pays se taisent lamentablement au vu de leur passé de colonisateurs. Malhonnêteté suprême.
- Oui, malhonnêteté suprême. On ne peut déraciner les hommes, les femmes, les familles. Arracher est une violence, du sang. Une ignominie. Les puissances sont honteusement complices et l’histoire ne pardonnera pas. Et on se demande après qui crée le terrorisme.
- Ce sont aussi les mythes, fortement. L'identité est un concept creux. Au moment de l'extinction des feux, nous sommes nus, absolument nus. Soyons plus humains, surtout cela. Fairouz est chrétienne, tu es musulman, Ruth est juive non croyante et je suis athée.
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