Carthage,
Introspection,
Journée d’hiver drappée de printemps,
Parce que la Nature échappe à la folie des hommes, à leurs diktats, à leurs errements.
Elle regarde la Méditerranée et dit :
"Rien ne nous échappe de ce qui nous appartient. Même pas les êtres chers. Sauf travestissement.
Le mensonge ne fait pas le Beau. Il fait le cœur battant de l’interdit et de la peur.
La vie est un long chemin d’exploration silencieuse parce que la complicité des êtres dispense des mots. Les mots sont de trop dans l’osmose.
Je regarde cette mouette, elle est seule. Les autres sont au loin. Elle a choisi son port après quelques errements. Elle a cru mais tout compte fait c’était un mirage. Celui d’une force heureuse, besogneuse, chercheuse, refusant l’exil.
Quelquefois l’exil est harmonieux. Parce qu’il répond à nos exigences de l’ici-maintenant, du toujours. Harmonie de l’être profond.
Les mots peuvent se renouveler, seulement en cas d’osmose. Les mots transcrits à l’encre de la pensée, à l’encre du cœur juste sont des fluides de vie, inhérents au souffle.
Non on ne perd que ce qui n’est pas à soi. Voilà pourquoi le Ténébreux est partout aujourd’hui à l’heure des pas de danse Divine de demain et des jours de printemps à venir."
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