mardi 16 février 2021

Boire Goodis et Myazaki

 






« N’oublie pas de murmurer les mots qu’il faut à l’oreille de ton futur mari afin qu’il sache ta personne complète et ton essence. »

 

Divine, sensible comme l’air léger du petit matin de mai. Il faut regarder ses longs doigts d’artiste pour deviner cette fragilité au fond de son être de créatrice.

 

Une toute jeune fille qui buvait Goodis, Emma Goldman, Guns N’Roses, Dali, Myazaki … pêle-mêle au café, le midi et le soir. 

 

Grands yeux verts ouverts sur le monde et un sourire à tout-venant. 

 

Un amour des animaux et un nom d’artiste empruntée à la petite boule qui avait peur de descendre la marche.

 

Et puis un jour, elle se recroquevilla sur elle-même, demanda à tourner à gauche quand la destination se menait par la droite, baissa sa capuche jusqu’à son nez, dit ne vouloir voir personne et dormit trois jours. 

De s’être tue, de s’être nécessairement éloignée, d’avoir voulu trouver « l’Homme volant au long manteau » de sa sœur. 

Surcharge sur un corps frêle et un esprit désorienté. Supra sensibilité d’une personne ignorant  les coups de l’Absence.

 

La vie vous fait grandir avec des coups sur la tête, du trémolo dans la voix et des coups d’épée au cœur.

 





Le soleil est au beau fixe ce matin. Il rayonne d’en-dessous les longs doigts créateurs de cette artiste complète et rare. La journée est aux couleurs d’Agartha et le bonheur surgit des abysses de la terre.

 

Divine de toi, rosis tes joues et avance au rythme de ton cœur donateur et ouvert à la détresse des plus silencieux.

Empourpre ta bouche d’éclat aux dimensions de ta personne, lumineuse. 

Illumine tes yeux de rires heureux et verts 

Les beautés du monde s’offrent ta silhouette fluide de Sylphide couronnée.


 

Grâce d’un être de bonté, de bonté pure, offrande à l’homme aux mille sourires.





                                           Quelque part ... 

 

 

 

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire