C, fév 21
Cabinet de Coaching psychologique et PNL
" Les jours froids de mai sont injustes. Ils annoncent un printemps trompeur.
J’ai longuement rêvé hier de cette fronde de juin si brutale et si bête. Alors que juin est à mi-chemin. Ou peut-être parce que juin est à mi-chemin. Alors que se poser est vital. Pourquoi, oui pourquoi toute cette violence ? Pourquoi l’oubli du geste humain de l’autre ? Pourquoi la carence lointaine, continue-t-elle à hurler après des décades de satiété ?
Pourquoi le petit et minuscule amour de soi prend-il le pas sur tout ? Pourquoi ce soin malade et excessif et petit et dominé de son image aux yeux des autres ? Pourquoi ce chien enragé, teigneux et aveugle a-t-il pisté tout ce temps ? Pourquoi n’arrive-t-on pas toujours à s’en défaire ?
Je vous dis tout Coach, j’analyse aussi avec vous. Ce n’est pas uniquement pour avancer, c’est aussi pour comprendre les mobiles humains conscients et surtout inconscients.
Je me souviens de mes 17 ans. J’étais mal avec un corps que je ne maîtrisais pas, qui bondissait et rebondissait. La solution aurait été que je m’occupe l’esprit en permanence, il aurait fallu m’aider. Mais non, cela n’a pas été chose aisée, j’imagine. Ou les moyens étaient lamentables. Oui aussi.
J’ai aimé cette femme. Elle m’avait entrainé dans un univers que je découvris sans retenue et sans limite. J’étais devenu fou à ce moment-là mais je ne pouvais le savoir et encore moins le comprendre. Je voulais du corps tremblant, du corps puissant, du corps fougueux, du corps pressé, du corps trépignant et impatient. Ma vitesse d’apprentissage a été tellement forte que je perdis pied quelques années après. Il y avait d’autres choses aussi. Je le sais aujourd’hui.
Vous avez raison Coach, on gagne à gérer sa vitesse d’apprentissage, sa vitesse de marche et d’avancée, sa vitesse d’accompagnement aussi quand on sait ne pas focaliser sur sa petite personne.
En réalité, ce qui me saisit aujourd’hui, c’est notre relation à l’autre sur la durée et l’intensité. En bourgeon, en mûrissement, en éclat et au moment de la tombée des pétales affaiblis.
Cela quand on décide de rester sur un même paquebot. Je ne sais pas si j’ai eu raison Coach. Vous m'avez appris la parole libératrice. Je vous en remercie. "
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