Pourquoi ne pas placarder des textes d’éveil à ces contrées engoncées, aujourd’hui, dans la facilité de l’ignorance ?
Est-ce une réaction au squattage culturel de 76 ans ?
Est-ce l’échec de tout le processus socio-politique entrepris depuis la libération ?
Comment comprendre ces femmes qui acceptent de jouer les seconds rôles ? Qui acceptent de s’effacer devant le mâle dominant ? Qui portent leurs corps comme une tentation ? Qui disent s’assumer en tant que donneuses de plaisir dans l’enclos privé ?
Cet esprit de harem qui souffle d’Orient – où les femmes s’émancipent de plus en plus - est-il seulement la marque de l’ignorance, le visage des jeux érotiques et des distributions de rôles intimes, le consentement donné et oublié au patriarcat ? La vitrine d’une société du mensonge où le vrai pouvoir se forge dans les enclaves comme à l’identique dans un autre espace-temps ?
Qu’est-ce qui explique ce revirement dans un pays où la 1ère République a misé économiquement sur la femme entre autres ?
Le grand retour de l’ignorance ?
L’échec des politiques éducatives ?
L’échec des politiques du plurilinguisme ?
Les télés-dépotoirs ?
La piovra confrériste ?
Le déplacement des fortunes ?
Le commerce parallèle ?
L’inertie des progressistes coupés des réalités ?
Les convictions profondes et nostalgiques d’un âge d’or obsessionnel, rêvé, inexistant ?
Comment peut-on vouloir avancer en regardant dans le rétroviseur ?
Un très vieux hurle qu’il existe. Tout ce qui lui importe est d’être vu. Il ignore les subtilités du compromis, ne met toujours pas son pied à l’étrier de la fabrique. Il porte son histoire comme un fardeau, un boulet et ne s’inscrit pas dans l’historicité.
Or, écrire se fait à l’encre toujours neuve et réinventée, un palimpseste babélien. Parole de Scribe.
- Je suis là !
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