« Je ne sais pas ce que c’est que l’amitié, je ne sais pas ce que c’est que l’amour. Je ne sais même pas qui je suis. Je vis dans le silence et je m’invente de l’action. Le temps ? Je peux vous le définir. Sinon c’est le matin tôt et le soir. Le soir pour dormir.
Ai-je le temps de vivre encore ? Oui, sûrement. Édifier, non. Je n’en ai jamais eu les moyens.
Selon une amie à moi, je n’ai jamais été libre. Peut-être. Mais cela signifie quoi être libre ?
Je fais bien ce que je veux. Et puis, il faut avoir les moyens de sa liberté. Je comprends beaucoup de choses, je le sais. Mais je ne sais pas faire. Je ne me suis jamais donné les moyens et je n’ai jamais été écouté.
Selon mon amie, il y a un temps avant que les choses n’arrivent à moi. J’ai tout mon temps. C’est que je cogite. Ça je sais faire, cogiter. Non, ce n’est pas que je procrastine, c’est que je cogite. Un long fleuve tranquille. »
Que peut-on contre la grande confusion ?
Un peu de rangement.
Et « j’ai toujours su voler », dixit un Assis.
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