Cabinet de coaching psychologique et Pnl
Kh-Mer, juin 2020
Auto-catharsis
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« De perdre une amie qui se confiait à moi, le plus rationnellement du monde, dans le détail d’un corps en miettes mais d’un esprit vif, déboussole.
C’est tellement aisé quand on se sait mourant de tomber dans le fatalisme, de se jeter dans les bras du non-sens. Pas pour une atheos. Non, claire jusqu’au bout.
Me revient en mémoire, la maman d’une connaissance qui n’en revenait pas de voir son mari partant, lui demandait tous les jours sa montre, qu’il glissait à son poignet.
« C’est fort ! » disait-elle.
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Je suis sur deux pays, trois quelquefois et il y en un dans lequel j’ai toujours besoin de retourner. J’y ai mon vrai chez moi, mes livres, mes tableaux, mes objets. Je n’ai pas vraiment, je crois, un attachement à une terre. Je peux mourir n'importe où. Près de Divine, je crois.
Un attachement à une mer, oui, celle-là au bout de mon bras.
Un attachement, à mes murs je crois, d’histoires tapissés. Je crois. Pourtant, je peux encore construire des histoires, mettre des couleurs et monter des murs.
Si là-bas, j’aime le dehors, l’air libre, l’indifférence, ici, il n’y a que le dedans qui me rassure.
J’ai en détestation l’irrespect de Mère Nature, les immondices aux pieds de ma bleue, les poubelles explosées, les regards égarés, la pseudo-vérité sûre, certaine, criarde, bête et suffisante.
Une contrée très loin du doute indépassable. La contrée des assis mais, hélas, pas que. Des réponses-clichés qui fusent, dont la vacuité est assourdissante. Des petites phrases lessivées par l’emploi répétitif et irréfléchi, du non-sens en puissance. A s’y noyer de frustration, parce qu’hurler au visage de ces stéréotypes leur inconscience de la gratuité du monde, de sa simplicité, son SOI est peine perdue. Par besoin d’intentionnalité.
Une contrée très loin du doute indépassable. La contrée des assis mais, hélas, pas que. Des réponses-clichés qui fusent, dont la vacuité est assourdissante. Des petites phrases lessivées par l’emploi répétitif et irréfléchi, du non-sens en puissance. A s’y noyer de frustration, parce qu’hurler au visage de ces stéréotypes leur inconscience de la gratuité du monde, de sa simplicité, son SOI est peine perdue. Par besoin d’intentionnalité.
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Ma chienne est dans son antre. Elle sait que je lui ai préparé ses pâtes au poulet. Elle m’a jeté un regard éloquent. Ce n’est pas l’heure du dîner et elle a eu sa collation du matin. Quelle patience et quelle reconnaissance !
Stratégie de survie ? Elle a quand même raison. La noblesse canine est magnifique, la protection du maître est une priorité, la fidélité une belle preuve de présence et de solidarité.
On communique sans mots et on se comprend, chacune dans son espace, sauf les moments ensemble.
Elle sonna à la porte et lui donna des roses roses et des glaïeuls blancs. Bouquet d’amour, de maturité et du sens des êtres, pensé à Montpel, combiné à Sidi Bou SaÏd et livré à Mo’s bleu.
Touchante attention de PDA, toute d’amour faite. On en oublie les vérités qui fusent même des portes alentour, avec un aplomb plombé d’ignorance. Merci PDA.
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Parce que les jours froids ont duré cinq jours de suite, la mère Divine pas si mère que cela, assez divine aux coins, se leva d’un bond, fit tourner dans tous les sens jusqu’au moindre de ses muscles, s’étira jusqu’en Espagne et roula dans tous les sens.
Après cela et se souvenant de Bouddha et de ses sbires, elle mit trois quarts d’heures à vider son esprit de ce qui put y glisser quand elle oublia de remettre les digues. Dans tous les sens aussi, de la tête cette fois-ci.
Après cela, eau chaude, eau froide, eau froide, eau chaude et hop ! sur pied. Avec en prime, la science de s’être bousculée. Et en touche finale, elle projeta de se rendre au cabinet - le sien - pour débarrasser la carcasse de ce qui persistait de l’encombrement.
Cela s’appelle comment coach ?
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Je veux des livres, du chocolat, des cerises, des cerises, de l'intelligence, de la sobriété, surtout pas de mensonges éhontés ni de manigances. Je veux du Beau, du sublime, du subtil et du non-dit.
Je veux l'océan et ses murmures nocturnes, l'océan et son emplitude débordante, l'océan et sa complicité.
Je veux du vrai et du sensible. De l'écoute et de l'entendement.
Merci que je puisse, encore, me les offrir, le matin, le soir, les jours de rire et de pluie. Papa, je n'oublie pas."
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