jeudi 23 janvier 2020

Dante Di Castel





«  Dante, ma résolution est d’éviter complètement les hypocrites, les faux-jetons, les Idiots suprêmes, les adeptes du conventionnel, les oisifs de la pensée, les médisants, les adeptes de la comédie sociale, les menteurs invétérés, les jaloux morbides, les creux de la matière grise, les amateurs de piques, les méchants, les gros bêtas et tous les nuls du cœur et de la pensée.

Beaucoup de monde, j’en conviens mais une belle solitude. Et des livres et de la plume et quelques percées de qualité avec des êtres d’exception. 

Co a été un mirage. Et puis, cette île a besoin d’essence ontologique.

Le passé, pas très lointain, était fait de sens, peut-être de pseudo-sens, de l’autre côté du rivage mais de sens quand même. Jusqu’aux déformations inéluctables. Peut-être que la boulimie de l’estomac neuronal était trop puissante, peut-être que les brèches ne pouvaient être comblées.

L’autre rivage était frêle de l’intérieur. Malgré la peau dure. Un porteur de carapace mais je sortais du cocon et Sbelk, sans mère, ne connaissait pas, non plus, les rouages des êtres de costumes. Elle écoutait son crooner à la voix mélodieuse, lui-même en costume de scène, avec ses inclinations.

Tu vois Dante, les mensonges sont très vieux. Ils participent aux connexions labyrinthiques, aux digressions qui enflent le monde. Peut-être sont-ils nécessaires. Ils le sont, pour les professionnels. Mais je n’aime pas toujours les maîtres.

L’autre était en reste. De beaucoup de bases. Je ne pouvais le savoir. L’imaginaire est une inflation, belle, mais douloureuse à la chute.

Je t’expliquerai beaucoup de choses Dante. »

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