23 octobre, quelle fierté d’être Tunisien ! Une grande amie m’appelle et me dit qu’elle aurait aimé être de chez nous, que ce que vit la Tunisie est l’Histoire qui s’écrit en direct, qu’elle n’avait jamais vu ça. Moi non plus, cela va de soi. C’est une gestation de quelque chose, un accouchement en direct avec tous les ressentis qu’on imagine. Oui, il y a une vraie fierté d’appartenir à ce pays.
Carthage, 7h45 et déjà une très longue file, une journée radieuse, des gens heureux. Vi-si-ble-ment. Un bonheur électoral, en avez-vous déjà entendu parler ?
24 octobre, l’effet pschitt. Nous avons pensé très haut, très loin. Du travail est encore à faire. Notre peuple n’est pas si mûr que cela et dès qu’il s’agit de construire, le conservatisme pointe son nez. Qui l’eût cru ? La Tunisie ! On la pensait moderne, voilà qu’elle s’avère timorée, tournée vers le passé, se donnant naïvement aux idées arrêtées. Quelle déception !
Le temps de pleurer son enfant après des mois de forte implication et aussitôt en marche, manches retroussées pour batailler au sein d’une opposition farouche qui ne laissera rien passer.
Sinon, la plume est fantasque, l’encre sèche et l’être en mal de convictions…
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