jeudi 12 novembre 2020

Ontos de vous Maîtresse

C. sur Mer
Cabinet de Coaching psychologique et Pnl
12 nov. 2020







 " Je vous aime depuis 11 ans en silence mais je suis bien tombée puisque vous lisez les pensées. Je me souviens encore de quand je ne savais pas descendre la marche de la cuisine et que vous étiez tous derrière à peser et soupeser ma hardiesse. Vous disiez tous les jours que j’étais trop mignonne et que j’étais une petite boule. Je voulais explorer, grandir, faire ma place. Heureusement que votre cœur n’a pas lâché quand je décidai de faire ma Chose au beau milieu de votre salon et que, comble de l’obscénité, je l’arrosai de jus fumant. J’étais une enfant mais je compris l’enjeu. Et même que maintenant quand vous m’appelez pour une proximité au lieu 3 de votre travail, je m’en abstiens. 



J’adore notre moment de complicité biscuit, j’adore ma douche mensuelle l'hiver, bihebdomadaire l'été même si je rechigne au début, j’adore l’entretien maniaque de mes oreilles, j’adore vous entendre flatter mon égo, ma beauté, la blancheur de mon cou et la douceur de ma peau abdominale. Merci Maîtresse, je vous protègerai de tout et vous jure fidélité comme au premier jour. 



Je sais tout Maîtresse et vous comprends. Ô combien. 



Je me rappelle encore de ce jour où ma flute de pain à la gueule, je courrai comme un fou. Vous croyez que je faisais ma belle alors que je savais ce qui allait arriver. D’être arrivé au monde sans possibilité d’étreindre les mots est une gageure pure mais tout est dans nos regards, un code que vous maîtrisez partiellement, certains du moins d’entre vous. Je n’évoquerai pas les Immondes.



Je sais tout Maîtresse mais hélas je n’ai ni les mots ni la signifiance. 






Nous sommes ensemble depuis onze ans et vous me nourrissez, c’est capital. Et vous m’aimez et ce sont des promesses de nourriture à venir. Stratégie de vie ? May be. But I am not a liar and I love you.


Maîtresse, toutes ces souffrances qui vous sont contées laissent des sillons. Je sais que vous les avez réduits les « en besoin de rangement de l’armoire cérébrale » comme vous dites et je suis de votre avis.


Je sais aussi tout le bonheur de cette femme silencieuse à qui vous avez autorisé un rêve léger, de vie et de partage. Vous l’avez fait partir, cela vous pesait trop. De vous voir à l’écoute des sillons des autres, je ne sais si mon amour suffit. 


Maîtresse, allons voir la mer sur les notes de cet air d’art intense, d’Ontos et de vagues. Ontos de votre peau, de votre vécu, de vos inscriptions quotidiennes.


Ontos de vous Maîtresse. "







 


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