II.
- ... J’ai commencé ma carrière à Londres. Sept ans dans une grande école théâtrale et par la suite des représentations, nombreuses. C’était en 1965. J’étais l’un des rares étrangers à en faire partie. C’est de cette époque que date mon anglais, excellent, j’avoue !
Retour ici en 72, j’ai dû me réadapter. Après le choc, il y eut du travail et surtout de la formation. Le secteur avait besoin de grands professionnels. J’ai donné de ma personne pourtant les conditions étaient lamentables. Et depuis, je n’arrête pas. J’ai largement contribué à la formation de plusieurs troupes à l’intérieur. Après ce fut les opportunités du cinéma, à l’international. J’alternais cinéma, théâtre, nouveau théâtre et la télévision m’a introduit dans toutes les maisons …
Vous concernant, je vois que vous naissez à peine ... difficile. Peut-être faut-il commencer plus sagement. Et votre société a l’intention de plus focaliser sur l’entertainment, les jeux ou les productions cinématographiques ? Et si vous allez attendre les subventions … cela veut dire que les moyens ne sont pas conséquents …
Robert de Niro s’arrêta avec beaucoup de condescendance. Il nous regardait avec un snobisme grossier. Même Sean Connery n’avait pas le professionnalisme de ce zozo insupportable. Je passai outre.
- Une collaboration avec vous et avec d’autres pour lancer la boîte. Pour dire que nous nous posons dans le talent. Vous pourriez y gagner, certains des scénarii qui nous sont parvenus sont fort intéressants ( Je regardai mon associé. ( De Niro, lui, souriait sur le côté gauche de son visage, de dédain ).
Nous travaillerons autour de trois principaux objectifs : cinéma, jeux, entertainment. Nous serons concepteurs et co-producteurs. Vous comprenez, nous commençons. ( Rictus du haut comédien de Molière. Il regarda sa montre. )
- ( Il se leva )
Écoutez, restons en contact. Appelez-moi. Continuez vos entrevues …
( Salutations très affectées )
Il est 10h10. Une heure narrative à la gloire de Sieur Ben Moua. Il est venu par curiosité mais nous sommes trop nains pour lui. On devra beaucoup grandir, d’abord, et enfin arriver à LUI. Il est venu voir, peser, s’étaler. Tant qu’il s’agit de ses médailles, tout va bien. Mais qu’une société avec à sa tête deux personnes de qualité quand même veuille faire un bon démarrage, non, le regard change. Ses hum-hum, ses doigts croisés, le côté gauche de sa bouche … Il portait un nœud-pap en bois. Le ridicule, qui eut du bol. Un lobby.
Zozo-petit-con.
Je travaillerai d’arrache-pied. M. Tatcher fut PM pendant onze ans. Fille d’épicier, elle ne croyait qu’au labeur et fit trembler même la reine d’Angleterre, une assise de naissance like ce zozo de mes ...
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