- Claire, Claire, j’étais arrivé au mauvais moment, la porte était entrouverte, elle l’avait laissée exprès, pour moi, je le sais, pour rire après. Elle avait senti ma présence, je suis persuadé, et elle faisait tout pareil. Ce n’est pas du travail, c’est tout pareil, tout pareil. J’aurais dû partir et je suis resté et elle l’a vu et elle riait. Elle riait à en perdre le souffle. La tête renversée, sa chevelure touchait le type, elle dominait comme toujours.
Claire, Claire, je deviens fou, fou de satan, satan en femme, si tuante. Tu ne peux pas comprendre, elle est juste impossible. Je n’en peux plus, je veux rester tout près d’elle toute la journée, tout le temps, ne rien faire d’autre que la voir nue, regarder ses cambrures, sa nuisette qu’elle met à même la peau.
Que m’arrive-t-il Claire ? Je regrette, je n’ai jamais aimé comme ça, on ne m’a jamais aimé ainsi et je sais pas si elle m'aime. Je regrette Claire, je regrette. Tu es la seule qui devrait comprendre, fais l’effort s’il te plait, j’ai besoin d’être compris. C’est vrai, tu n’es pas un homme mais tu es forte. Et tu m’as toujours soutenu, tu as toujours tout fait pour moi. Tu es sensée toi.
Eva est en moi, dans ma tête et sur ma peau. J’ai son odeur sur mes paumes et tout mon être la veut. C’est la femme de tous les hommes et je veux la posséder. La posséder jusqu'à la lie. Je veux comprendre Claire, cette femme est troublante. Suis-je un enfant de cette femme ? Un enfant dont elle s'amuse ?
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