samedi 28 janvier 2023

Frida, II

 




 

J’aurais pu mourir, mais je tins le gouvernail d’une main bancale, contre une marée montante et déchaînée. Le plus dur était le chaos intérieur, une bataille de gladiateurs entre se tenir debout impassible et plier sous un poids de nulle part, parfaitement obscur.


Pourtant, il y eut des signes, mais les dieux refusent d’écouter. 

 

Dans cette tornade sans nom, il y eut des gens. Les plus proches. Ceux à qui on ne peut mentir. Et ceux qui tirent satisfaction de la chute des dieux et qui vous épient du coin de l’œil. Les Sournois. Dans vos lieux forcés.



Octobre 2007

 

Je descendis à mon atelier, tremblante, mais j’avais décidé d’en démordre avec cette chose qui me tenaillait l’estomac. Comme une crise qui s’amplifiait progressivement. J’avais du mal à bouger mes mains et elles étaient en désordre. J’avais 45 ans et jamais de ma vie, je n’avais eu de soucis de gestion de quoi que ce soit. J’étais habituée à galoper sur mon cheval de choix. 







 

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