La plume se meut. Un silence hébété et un crâne qui n'en peut plus d'entasser des mots et des maux jusqu'au point, jusqu'à la virgule. Et tellement d'exclamations. Je porte ma tunisianité comme un flambeau mais que de coups. C'est la chute d'une si belle crise, d'un emportement sans égal, un janvier de rêve. Je vois défiler la laideur, la bêtise, le pas aveugle, une régression vertigineuse sous couvert naif - mais pas tant que ça - de moralité certaine, de positivisme facile. Jusqu'à l'écoeurement. Mais, là, que des hommes qui ne sont que queues occupent la scène, salement, bêtement, je me lève et hurle ma douleur de voir mon pays souillé de leur déjection de connards. Et de nouveau, je dore ma tunisianité de ma fierté de toujours, de mon refus d'assister, sans mots dire, à l'expansion de la bêtise.
Je pense à mon taxiste si confiant dans la justice des hommes, je pense à la candeur d'une scientifique-voisine qui sourit dans l'inconscience à un avenir incertain, je pense à ce bouffon plongé dans le décolleté de l'Italienne entre désir et bienséance, bestialité et peur, masculinité et Transcendance cherchant en vain des regards compréhensifs. Elle n'a rien vu habituée à se voir en être intelligent, pensant. Il n'a rien compris dans sa pratique quotidienne de penser avec son organe.J'ai vu la nécessité de reprendre la plume et, à l'avenir, ce sera les taxistes, le plus possible, pour un échange aimable mais surtout de "marquage" et d'épuration de préjugés séculaires.
A très vite, ça déborde de partout. Que de choses à vous dire!
Je pense à mon taxiste si confiant dans la justice des hommes, je pense à la candeur d'une scientifique-voisine qui sourit dans l'inconscience à un avenir incertain, je pense à ce bouffon plongé dans le décolleté de l'Italienne entre désir et bienséance, bestialité et peur, masculinité et Transcendance cherchant en vain des regards compréhensifs. Elle n'a rien vu habituée à se voir en être intelligent, pensant. Il n'a rien compris dans sa pratique quotidienne de penser avec son organe.J'ai vu la nécessité de reprendre la plume et, à l'avenir, ce sera les taxistes, le plus possible, pour un échange aimable mais surtout de "marquage" et d'épuration de préjugés séculaires.
A très vite, ça déborde de partout. Que de choses à vous dire!
Bel élan qui oscille entre espoir et déception, entre silence et cri de douleur, entre fierté et dégoût, entre dépit et défi. Tout est dit et superbement bien dit.
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