Mon père était un immortel. Il est pourtant parti. Il y a pour tous cette heure lâche, fugitive et fourbe qui vous expédie en deux temps trois mouvements.
Pourtant il aimait la vie, était beau comme un dieu et aucun printemps n'avait le cran de se présenter sans lui.
Il aimait l'art passionnément, le Beau et le splendide, la nature et les contrées, la femme et les femmes et puis celle-là qu'il appelait son diamant. Parti quand même. La mort est une Garce qui n'a d'égard pour personne.
Nous passerons tous au gré du temps d'ici vers là-bas où rien n'existe.
Vivons donc jusqu'à ne plus savoir quoi en faire, buvons le souffle jusqu'à la lie, étreignons ceux qui nous gonflent le cœur de battements légers, brillons des feux de l'entendement pour saisir le plus possible de cette traversée unique et sans retour, des germes que nous ne verrons pas s'éteindre.
Mon géniteur, toi l'immortel, une pensée de puissance à ton cœur vert d'un désir de vie en déroute, d'un désir de vie assujéti.
Pourtant il aimait la vie, était beau comme un dieu et aucun printemps n'avait le cran de se présenter sans lui.
Il aimait l'art passionnément, le Beau et le splendide, la nature et les contrées, la femme et les femmes et puis celle-là qu'il appelait son diamant. Parti quand même. La mort est une Garce qui n'a d'égard pour personne.
Nous passerons tous au gré du temps d'ici vers là-bas où rien n'existe.
Vivons donc jusqu'à ne plus savoir quoi en faire, buvons le souffle jusqu'à la lie, étreignons ceux qui nous gonflent le cœur de battements légers, brillons des feux de l'entendement pour saisir le plus possible de cette traversée unique et sans retour, des germes que nous ne verrons pas s'éteindre.
Mon géniteur, toi l'immortel, une pensée de puissance à ton cœur vert d'un désir de vie en déroute, d'un désir de vie assujéti.
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