dimanche 12 mars 2017

L'école bat grave de l'aile !

Vous voulez vous faire une idée de l'avenir de votre pays ? Visitez vos écoles.

Une élève du lycée, à deux ans du bac, ne sait pas aligner une phrase correcte en français. Même chose en anglais. C'est la faute aux professeurs et aux parents selon elle. Elle a besoin d'un bouc émissaire. Sa contribution personnelle ? Inexistante.

Un jeune qui sentait le tabac à pleins poumons, 17 ans, n'a jamais lu un livre, n'a jamais entendu parler de Molière. Sur le Net, il s'exprime en LOL et en PTDR. Et la barre Google, cette extraordinaire barre ? Il n'y va que pour voir les nouveaux jeux vidéos sortis sur le marché.

Une jeune fille, au lycée également, aime les langues, voudrait maîtriser le français et l'anglais, se sent larguée en classe, parce que le professeur ne travaille qu'avec les bons éléments. Elle voudrait compter sur l'aide des autres, n'a pas eu l'idée de prospecter par elle-même, de prendre des cours en ligne, de suivre des programmes dans les langues qu'elle souhaite maîtriser.

Les éducateurs, de tous les âges, beaucoup viennent d'une époque révolue, sont imprégnés de principes poussiéreux, le respect des aînés, la communication unilatérale, l'élève réceptacle. Un dynamisme inexistant du moins de visu. L'interaction ? Oui, mais ce n'est pas ça.
L'apprenant est effacé, l'éducateur plutôt coincé du moins souvent.

Quels sont vos loisirs ? Sortir, manger, fb, la TV ... Oui mais encore ?

M. Jalloul, il s'agit d'un établissement prestigieux et c'est ainsi ! Que dire des autres ? Il y a un travail titanesque à faire. Sur les mentalités, les programmes, la formation des enseignants, la méthodologie, la place des langues étrangères, l'échange avec les autres systèmes, le jumelage, l'introduction des apprenants ...

L'enseignement se porte mal et les apprenants sont d'une platitude inquiétante.



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