Savez-vous ce que c'est qu'une tête qui explose ? Une tête trop remplie ? De choses essentielles et rares et de tellement de subtilités ? Et puis décortiquer et décortiquer ?
Il n'y a pas d'emprise sur le fonctionnement des têtes trop vastes ou très peu. D'abord parce que le sujet ne le veut pas et ne se voit pas autrement. Et puis parce qu'arrivé à certaines îles, beauté, richesse et opportunités réflexives vous dissuadent de toute forme d'intelligence purement pratique.
C'était leur cas. À deux, c'est difficile d'avancer quand on est identiques. Et la différence dans ces cas-là est une plage de tout repos. Question de maintenance.
Elle était trop sévère, exigeante et elle avait ses repères à elle. En comparaison, les autres tombent. Voilà pourquoi, elle décentrait peu. Et puis, l'Homme se construit et plus sa construction lui paraît solide, plus il s'y complaît et ne regarde plus tellement alentour. Elle était ainsi. Invivable. Avec les autres mais dans la plénitude avec elle-même.
Et lui, à l'identique, et peut-être même, ou plutôt sûrement, d'une façon plus pointue car sa vie intérieure était totalement fermée et axée sur la réflexion. Question de temps aussi. Bien que la journée, il courait souvent. Et puis marcher et marcher et encore marcher en même temps que ça courait dans sa tête. De tout, des images et des interprétations, une colline et de la réverbération, de l'air et des pas furtifs d'animaux, des couleurs et des senteurs et des pensées, que des pensées...
Et puis un combat physique extraordinaire, au quotidien, pousser, se relever, s'étirer, soulever, faire monter le rythme, haleter, suer et puis Être. Être le mieux du monde ou de la meilleure façon qui soit : aux aguets des perturbations.
Parce qu'à un moment de l'existence quand le poids du monde se fait sentir, des peurs émergent nourries de nos enfances et de nos incompréhensions, des nôtres et de leurs délires et de leurs incompréhensions propres, des peurs multiples et variables, capricieuses et insidieuses et qu'il faut lutter ou se laisser dévorer. Autant lutter et c'était le choix le plus à faire et à entretenir.
Et il luttait tous les jours avec une détermination renouvelée et admirable. Lutter pour se maintenir car gagner est un leurre. Reste à s'offrir des étoiles et des étincelles de vie. Une histoire récente, belle et forte mais dangereuse de dépendance. Se regarder dans les yeux, regarder l'autre, s'y voir, se voir en lui et le retrouver en soi. Cette fois-ci, une retraite double et délirante.
Un matin, un vendredi heureux, il montra à son double, fondue dans la quiétude d'un torse tendre et fin, son avant-bras et sa peau légèrement affaissée. Un instant de saisie du temps qui coule et qui marque ... Elle n'y prêta pas attention dans le refus de voir l'objet de ses hantises et puis ce livre toujours tapi et pourtant retenu par un éditeur célèbre ... La ligne de vie, cette fois-ci loin du creuset du cou mais c'était à l'identique. Cet instant choquant où l'on passe de la vie-sourire à la vie-sourire intermittent. La saisie d'une vacuité si pleine et si belle. Cet homme-là était d'une sensibilité extrême et à deux ainsi pétris, cela sentait le roussi ( pour le dire avec humour ).
Pourquoi son intérêt est-il toujours dans l'intelligence ou douloureuse ou éclatée ? Pourquoi et comment nos chemins se croisent-ils souvent pour écrire des histoires particulières mais si particulières ? Pourquoi ne pas tout bêtement comme on le lui demande alentour, s'inscrire dans un réel calculateur ? C'est d'un confort plat et puis on avance sans plus tarder, léger d'inconsistance et de menus calculs.
Les grandes histoires vous dévorent votre être et votre segment et vous vident impitoyablement. Et puis, il y a un âge pour cela. C'est sans compter son être profond. Un vrai dilemme pour l'heure. Une seule chose sera décisive, un ciment non négociable, la seule croyance d'ici : la vérité du propos.
Une déroute, des sentiments qui consument, un autre aux antipodes de soi en dehors du réflexif et de ses afférents, de la culpabilité, la petitesse des petites gens et l'irritation qui en découle, des êtres de soi libres aujourd'hui de cette liberté angoissante, le funambule lui dit-il et il vit juste comme toujours, la corde raide.
Et puis " l'imposture " qui n'en était pas une le concernant mais la réalité de lambeaux de chagrin qui lancinent périodiquement en fonction des aléas des journées plates, de la vie plate, de cette inscription nécessaire dans un réel vital et décideur, un réel de survie. Il reste la belle pensée de ce torse tendre et fou, de ses battements qui s'agrippent à ses oreilles, qu'elle couvre d'amour parce que de les entendre, ça tremble de bonheur et de peurs. Une déroute et des bruits alentour qui courent de tueries, de viols, de terreur, de morts gratuites et d'offenses, d'un ennemi commun disait l'autre, le " basané " ...
Les Hommes s'oublient êtres mortels, au quotidien, pour crier, accuser, haïr et tuer. Pour s'occuper tristement et impitoyablement. Elle avait tellement mal aux hommes qu'elle décida de se relever, parce qu'il le faut, se relever et affronter et puis surtout semer de plus jolies graines, des graines faites de Renoir et de Rubens, d'Eluard et de mots fins. C'est aussi cela le segment, c'est surtout cela pour elle.
Elle attendait la suite son canevas à la main, l'outil de mesure de ses convictions intimes. Elle savait qu'il ne tarderait pas.C'est l'histoire de deux fragilités extraordinairement fortes.
" Un ciel trop vide n'est d'aucune aide mais c'est ainsi."
Il n'y a pas d'emprise sur le fonctionnement des têtes trop vastes ou très peu. D'abord parce que le sujet ne le veut pas et ne se voit pas autrement. Et puis parce qu'arrivé à certaines îles, beauté, richesse et opportunités réflexives vous dissuadent de toute forme d'intelligence purement pratique.
C'était leur cas. À deux, c'est difficile d'avancer quand on est identiques. Et la différence dans ces cas-là est une plage de tout repos. Question de maintenance.
Elle était trop sévère, exigeante et elle avait ses repères à elle. En comparaison, les autres tombent. Voilà pourquoi, elle décentrait peu. Et puis, l'Homme se construit et plus sa construction lui paraît solide, plus il s'y complaît et ne regarde plus tellement alentour. Elle était ainsi. Invivable. Avec les autres mais dans la plénitude avec elle-même.
Et lui, à l'identique, et peut-être même, ou plutôt sûrement, d'une façon plus pointue car sa vie intérieure était totalement fermée et axée sur la réflexion. Question de temps aussi. Bien que la journée, il courait souvent. Et puis marcher et marcher et encore marcher en même temps que ça courait dans sa tête. De tout, des images et des interprétations, une colline et de la réverbération, de l'air et des pas furtifs d'animaux, des couleurs et des senteurs et des pensées, que des pensées...
Et puis un combat physique extraordinaire, au quotidien, pousser, se relever, s'étirer, soulever, faire monter le rythme, haleter, suer et puis Être. Être le mieux du monde ou de la meilleure façon qui soit : aux aguets des perturbations.
Parce qu'à un moment de l'existence quand le poids du monde se fait sentir, des peurs émergent nourries de nos enfances et de nos incompréhensions, des nôtres et de leurs délires et de leurs incompréhensions propres, des peurs multiples et variables, capricieuses et insidieuses et qu'il faut lutter ou se laisser dévorer. Autant lutter et c'était le choix le plus à faire et à entretenir.
Et il luttait tous les jours avec une détermination renouvelée et admirable. Lutter pour se maintenir car gagner est un leurre. Reste à s'offrir des étoiles et des étincelles de vie. Une histoire récente, belle et forte mais dangereuse de dépendance. Se regarder dans les yeux, regarder l'autre, s'y voir, se voir en lui et le retrouver en soi. Cette fois-ci, une retraite double et délirante.
Un matin, un vendredi heureux, il montra à son double, fondue dans la quiétude d'un torse tendre et fin, son avant-bras et sa peau légèrement affaissée. Un instant de saisie du temps qui coule et qui marque ... Elle n'y prêta pas attention dans le refus de voir l'objet de ses hantises et puis ce livre toujours tapi et pourtant retenu par un éditeur célèbre ... La ligne de vie, cette fois-ci loin du creuset du cou mais c'était à l'identique. Cet instant choquant où l'on passe de la vie-sourire à la vie-sourire intermittent. La saisie d'une vacuité si pleine et si belle. Cet homme-là était d'une sensibilité extrême et à deux ainsi pétris, cela sentait le roussi ( pour le dire avec humour ).
Pourquoi son intérêt est-il toujours dans l'intelligence ou douloureuse ou éclatée ? Pourquoi et comment nos chemins se croisent-ils souvent pour écrire des histoires particulières mais si particulières ? Pourquoi ne pas tout bêtement comme on le lui demande alentour, s'inscrire dans un réel calculateur ? C'est d'un confort plat et puis on avance sans plus tarder, léger d'inconsistance et de menus calculs.
Les grandes histoires vous dévorent votre être et votre segment et vous vident impitoyablement. Et puis, il y a un âge pour cela. C'est sans compter son être profond. Un vrai dilemme pour l'heure. Une seule chose sera décisive, un ciment non négociable, la seule croyance d'ici : la vérité du propos.
Une déroute, des sentiments qui consument, un autre aux antipodes de soi en dehors du réflexif et de ses afférents, de la culpabilité, la petitesse des petites gens et l'irritation qui en découle, des êtres de soi libres aujourd'hui de cette liberté angoissante, le funambule lui dit-il et il vit juste comme toujours, la corde raide.
Et puis " l'imposture " qui n'en était pas une le concernant mais la réalité de lambeaux de chagrin qui lancinent périodiquement en fonction des aléas des journées plates, de la vie plate, de cette inscription nécessaire dans un réel vital et décideur, un réel de survie. Il reste la belle pensée de ce torse tendre et fou, de ses battements qui s'agrippent à ses oreilles, qu'elle couvre d'amour parce que de les entendre, ça tremble de bonheur et de peurs. Une déroute et des bruits alentour qui courent de tueries, de viols, de terreur, de morts gratuites et d'offenses, d'un ennemi commun disait l'autre, le " basané " ...
Les Hommes s'oublient êtres mortels, au quotidien, pour crier, accuser, haïr et tuer. Pour s'occuper tristement et impitoyablement. Elle avait tellement mal aux hommes qu'elle décida de se relever, parce qu'il le faut, se relever et affronter et puis surtout semer de plus jolies graines, des graines faites de Renoir et de Rubens, d'Eluard et de mots fins. C'est aussi cela le segment, c'est surtout cela pour elle.
Elle attendait la suite son canevas à la main, l'outil de mesure de ses convictions intimes. Elle savait qu'il ne tarderait pas.C'est l'histoire de deux fragilités extraordinairement fortes.
" Un ciel trop vide n'est d'aucune aide mais c'est ainsi."
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