XI.
Rien ni personne n'avait grâce à ses yeux et puis il faisait partie de cette catégorie de personnes ouvertes au passé, ouvertes à la reprise ne serait-ce que verbale de ce qui fut. Et ce qui fut pour elle était enterré. Ce n'était pas la même chose.
Pour Claire, l'équilibre d'une relation était l'ordre, la beauté, le regard et le sourire, les plaisirs quotidiens, les échanges intellectuels au soir, au coin du feu, autour de mets raffinés. Il n'était plus là, il courait derrière lui-même et voulait presque retourner vers les parenthèses fermées. La douleur de l'épisode clos sur décision - certes sage - de Claire. Il fut confus, apprit à se ranger pour vouloir redevenir confus et comprendre le pourquoi de ce qu'il était, de ce qu'il est.
Les hommes sont si fragiles et le temps si court, pensa Claire. C'était trop d'exigence et de rectitude.
Eva lui offrait l'opportunité de se laisser aller, d'ouvrir les pages d'un vieux livre en friche, un vieux livre douloureux. C'était quoi déjà ? Un séjour là-bas, dans l'innommable, pour être parti trop loin ...
De cela, Claire ne voulait plus parler. Pour elle, tourner la page doit être définitif et puis il y a tellement à faire et à aimer. À plaire aussi. Certaines portes doivent être emmurées, cela vaut mieux ainsi. Et pendant des années, il en fut ainsi, pour elle et pour lui. C'était sans compter les ébréchures du temps.
Et il y était et Eva comprenait très bien, malgré son inculture, ces arrêts-là même si pour elle, il s'agit d'avancer, de foncer même. À chacun son combat. Le sien était bien plus dans l'urgence malgré ses déhanchements mais cela c'était tout autre chose. Et il s'installa chez elle dans sa minuscule chambre de bonne, dans sa poussière. Il y avait quand même la beauté d'un abat-jour rare.
Et puis des mots, des flots de mots.
Rien ni personne n'avait grâce à ses yeux et puis il faisait partie de cette catégorie de personnes ouvertes au passé, ouvertes à la reprise ne serait-ce que verbale de ce qui fut. Et ce qui fut pour elle était enterré. Ce n'était pas la même chose.
Pour Claire, l'équilibre d'une relation était l'ordre, la beauté, le regard et le sourire, les plaisirs quotidiens, les échanges intellectuels au soir, au coin du feu, autour de mets raffinés. Il n'était plus là, il courait derrière lui-même et voulait presque retourner vers les parenthèses fermées. La douleur de l'épisode clos sur décision - certes sage - de Claire. Il fut confus, apprit à se ranger pour vouloir redevenir confus et comprendre le pourquoi de ce qu'il était, de ce qu'il est.
Les hommes sont si fragiles et le temps si court, pensa Claire. C'était trop d'exigence et de rectitude.
Eva lui offrait l'opportunité de se laisser aller, d'ouvrir les pages d'un vieux livre en friche, un vieux livre douloureux. C'était quoi déjà ? Un séjour là-bas, dans l'innommable, pour être parti trop loin ...
De cela, Claire ne voulait plus parler. Pour elle, tourner la page doit être définitif et puis il y a tellement à faire et à aimer. À plaire aussi. Certaines portes doivent être emmurées, cela vaut mieux ainsi. Et pendant des années, il en fut ainsi, pour elle et pour lui. C'était sans compter les ébréchures du temps.
Et il y était et Eva comprenait très bien, malgré son inculture, ces arrêts-là même si pour elle, il s'agit d'avancer, de foncer même. À chacun son combat. Le sien était bien plus dans l'urgence malgré ses déhanchements mais cela c'était tout autre chose. Et il s'installa chez elle dans sa minuscule chambre de bonne, dans sa poussière. Il y avait quand même la beauté d'un abat-jour rare.
Et puis des mots, des flots de mots.
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