Billets d'humeur
1.Écœurée les gars. Tuer des journalistes et des caricaturistes est immonde. La liberté d'expression n'est pas négociable, l'homme est né pour parler et s'exprimer. En même temps, pourquoi porter atteinte au sacré de plusieurs millions de personnes même si le mot sacré pour bon nombre ne veut pas dire grand chose ? Oui, pourquoi ? D'autant que les journaux plus que jamais en difficultés - du moins certains et par ailleurs nombreux - choquent pour vendre du papier. C'est d'une platitude vous me direz et vous aurez raison.
Suite à cela la récup´ arrive à grand renfort et le "Rassemblement de la République" est mené par un assassin qui joue des coudes pour être au premier rang.
Je ne sais plus que penser. Horrifiée. Ecoeurée par la politique spectacle. Choquée par le non-sens : des tueurs manifestent contre le terrorisme et les terroristes qu'ils sont eux-mêmes ailleurs. Les politiques sont des nuls qui vendront père et mère pour arriver au pouvoir, pour se hisser au-dessus de tous.
Et puis la mémoire est courte. Il n'y a pas lieu de faire des comparaisons l'horreur est l'horreur. Cet été, des d'enfants mouraient sous les décombres, mouraient debout, hurlaient la mort des leurs. Les journalistes se frottent les mains, du sang du sang pour trouver à écrire. De l'émotion, des réactions et de l'oubli. Jusqu'au prochain crime. Et ainsi de suite.
2.Et puis il y a mourir et mourir. Ce n'est pas pareil. Il y a les oubliés de la mort orchestrée, du crime, du terrorisme. Tout le monde n'a pas droit à la même réaction. Et puis, il y a les oubliés des prisons, ceux qui croupissent à l'heure actuelle ici et là pour avoir écrit et qui sont dans l'oubli. Il va falloir attendre les périodes creuses de la presse pour qu'ils remontent à la surface. Il faut vendre du papier les gars.
3.J'en ai marre les gars des dogmes, des doctrines, des systèmes de pensée qui pourrissent nos vies. Vivre et mourir sans rien y comprendre déjà et partir dans le chaos, le crime organisé, les tueries. Et puis un crime après l'autre, une guerre après l'autre, des foyers de tension montés et attisés ça et là pour " l'équilibre du monde " ou pour se désennuyer. Allez savoir. La politique n'organise pas la vie des hommes, elle la désorganise pour exister. Une poignée d'hommes qui gèrent le monde en le désarticulant. Soit les réfractaires à tout cela baignent dans l'angélisme, soit le monde est malade, soit le monde doit être malade pour exister, soit exister c'est tuer l'autre. Qu'est-ce que l'humanisme dans toutes les acceptions du mot ?
4.Mal aux hommes les gars. Vraiment. Et là rien, ni le Beau, ni Eluard, ni Chopin, ni le regard rieur débordant de l'élan vers l'autre, débordant d'affection. Rien. Comment donc continuer la marche avec la vue obstruée ? La tiédeur des convictions et de cette force inestimable qui me projette vers l'autre ? La marche des canards et des nains de jardin. Une platitude insidieuse et froide qui vous engourdit les membres et la tête.
Partir serait de tout repos ? Une pensée comme toujours.
1.Écœurée les gars. Tuer des journalistes et des caricaturistes est immonde. La liberté d'expression n'est pas négociable, l'homme est né pour parler et s'exprimer. En même temps, pourquoi porter atteinte au sacré de plusieurs millions de personnes même si le mot sacré pour bon nombre ne veut pas dire grand chose ? Oui, pourquoi ? D'autant que les journaux plus que jamais en difficultés - du moins certains et par ailleurs nombreux - choquent pour vendre du papier. C'est d'une platitude vous me direz et vous aurez raison.
Suite à cela la récup´ arrive à grand renfort et le "Rassemblement de la République" est mené par un assassin qui joue des coudes pour être au premier rang.
Je ne sais plus que penser. Horrifiée. Ecoeurée par la politique spectacle. Choquée par le non-sens : des tueurs manifestent contre le terrorisme et les terroristes qu'ils sont eux-mêmes ailleurs. Les politiques sont des nuls qui vendront père et mère pour arriver au pouvoir, pour se hisser au-dessus de tous.
Et puis la mémoire est courte. Il n'y a pas lieu de faire des comparaisons l'horreur est l'horreur. Cet été, des d'enfants mouraient sous les décombres, mouraient debout, hurlaient la mort des leurs. Les journalistes se frottent les mains, du sang du sang pour trouver à écrire. De l'émotion, des réactions et de l'oubli. Jusqu'au prochain crime. Et ainsi de suite.
2.Et puis il y a mourir et mourir. Ce n'est pas pareil. Il y a les oubliés de la mort orchestrée, du crime, du terrorisme. Tout le monde n'a pas droit à la même réaction. Et puis, il y a les oubliés des prisons, ceux qui croupissent à l'heure actuelle ici et là pour avoir écrit et qui sont dans l'oubli. Il va falloir attendre les périodes creuses de la presse pour qu'ils remontent à la surface. Il faut vendre du papier les gars.
3.J'en ai marre les gars des dogmes, des doctrines, des systèmes de pensée qui pourrissent nos vies. Vivre et mourir sans rien y comprendre déjà et partir dans le chaos, le crime organisé, les tueries. Et puis un crime après l'autre, une guerre après l'autre, des foyers de tension montés et attisés ça et là pour " l'équilibre du monde " ou pour se désennuyer. Allez savoir. La politique n'organise pas la vie des hommes, elle la désorganise pour exister. Une poignée d'hommes qui gèrent le monde en le désarticulant. Soit les réfractaires à tout cela baignent dans l'angélisme, soit le monde est malade, soit le monde doit être malade pour exister, soit exister c'est tuer l'autre. Qu'est-ce que l'humanisme dans toutes les acceptions du mot ?
4.Mal aux hommes les gars. Vraiment. Et là rien, ni le Beau, ni Eluard, ni Chopin, ni le regard rieur débordant de l'élan vers l'autre, débordant d'affection. Rien. Comment donc continuer la marche avec la vue obstruée ? La tiédeur des convictions et de cette force inestimable qui me projette vers l'autre ? La marche des canards et des nains de jardin. Une platitude insidieuse et froide qui vous engourdit les membres et la tête.
Partir serait de tout repos ? Une pensée comme toujours.
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