X.
Avec Eva c'était différent, c'était sans tabou et sans élégance du verbe, sans élégance du tout. Eva était la femme "brut", sans fioritures. La femme aux mille défis. La femme-défi et insolence et c'était le lieu même de tous les épanchements puisque rien n'était violent en comparaison avec ce qu'elle vécut. Même pas ce qu'il enterra maladroitement avec Claire dans un silence minant. On ne peut tourner des pages de vie en toute impunité. Claire le savait mais croyait dur comme fer en la nécessité de DÉCIDER. Il décida mais en surfait. Il décida mais n'oublia pas. Et puis maintenant que la vie s'impose à vous comme une image obsédante, comme un rappel constant de ce que l'Homme voulut et veut à tout prix dépasser et oublier à travers les temps, maintenant que l'épée est de plus en plus menaçante, la boîte de Pandore s'ouvre d'elle-même et toutes sortes d'effluves se dispersent trop fortement et trop librement pour qu'il puisse contrecarrer quoi que ce soit et ce malgré " la nécessité de décider " de Claire.
Claire est une femme debout, Eva est tout en déhanchements et en déambulations à l'image de ses réflexions qui rejettent de plus en plus toute forme de commande.
Ces parenthèses tues devaient être dites, dévoilées car trop minantes et de plus en plus fantasques. Une page de vie comme une autre au final même si ce n'était pas la plus belle.
" Mon cher Enest lui écrit-elle, les choses ne peuvent aller ainsi. Il est salvateur de revenir à moi, à nous. Il faut de nouveau refermer ces pages déstabilisantes parce que la vie est courte et que décider est une solution. Oui une solution à la douleur consumante. Quelle utilité y a-t-il à remuer la fange à l'heure où il faut avancer ?
J'ai compris ce départ, cette femme, ce besoin d'un retour vers le silence consenti. Sans conviction ? Et moi alors ? Votre Claire des jours sereins. Non, non, il n'y a pas lieu et je suis en déphasage totale avec toute psychanalyse. Le silence est bon et ressemble à la vie. Revenez mon Enest et fermer la porte des Enfers. "
Il y a des moments dans la vie où il faut savoir attendre et Claire ne le put. Parce que l'Enfer s'impose par peur du crépuscule et de la tombée de la nuit.
Eva, elle, connut tous les affres de l'existence, la plus grande des misères, le dénûment total, la rue et puis la plage et vendre des fruits et puis sa beauté en décida autrement et maintenant c'est lui. Sa richesse, son élégance, sa culture, rien n'y fait, il a besoin de remuer un passé douloureux et pour cela, il n'y avait pas mieux qu'elle. Et il le sentait et le savait.
Avec Eva c'était différent, c'était sans tabou et sans élégance du verbe, sans élégance du tout. Eva était la femme "brut", sans fioritures. La femme aux mille défis. La femme-défi et insolence et c'était le lieu même de tous les épanchements puisque rien n'était violent en comparaison avec ce qu'elle vécut. Même pas ce qu'il enterra maladroitement avec Claire dans un silence minant. On ne peut tourner des pages de vie en toute impunité. Claire le savait mais croyait dur comme fer en la nécessité de DÉCIDER. Il décida mais en surfait. Il décida mais n'oublia pas. Et puis maintenant que la vie s'impose à vous comme une image obsédante, comme un rappel constant de ce que l'Homme voulut et veut à tout prix dépasser et oublier à travers les temps, maintenant que l'épée est de plus en plus menaçante, la boîte de Pandore s'ouvre d'elle-même et toutes sortes d'effluves se dispersent trop fortement et trop librement pour qu'il puisse contrecarrer quoi que ce soit et ce malgré " la nécessité de décider " de Claire.
Claire est une femme debout, Eva est tout en déhanchements et en déambulations à l'image de ses réflexions qui rejettent de plus en plus toute forme de commande.
Ces parenthèses tues devaient être dites, dévoilées car trop minantes et de plus en plus fantasques. Une page de vie comme une autre au final même si ce n'était pas la plus belle.
" Mon cher Enest lui écrit-elle, les choses ne peuvent aller ainsi. Il est salvateur de revenir à moi, à nous. Il faut de nouveau refermer ces pages déstabilisantes parce que la vie est courte et que décider est une solution. Oui une solution à la douleur consumante. Quelle utilité y a-t-il à remuer la fange à l'heure où il faut avancer ?
J'ai compris ce départ, cette femme, ce besoin d'un retour vers le silence consenti. Sans conviction ? Et moi alors ? Votre Claire des jours sereins. Non, non, il n'y a pas lieu et je suis en déphasage totale avec toute psychanalyse. Le silence est bon et ressemble à la vie. Revenez mon Enest et fermer la porte des Enfers. "
Il y a des moments dans la vie où il faut savoir attendre et Claire ne le put. Parce que l'Enfer s'impose par peur du crépuscule et de la tombée de la nuit.
Eva, elle, connut tous les affres de l'existence, la plus grande des misères, le dénûment total, la rue et puis la plage et vendre des fruits et puis sa beauté en décida autrement et maintenant c'est lui. Sa richesse, son élégance, sa culture, rien n'y fait, il a besoin de remuer un passé douloureux et pour cela, il n'y avait pas mieux qu'elle. Et il le sentait et le savait.
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