Nos contrées en total déclin …
Est-on croyant et nourri des préceptes de Dieu – quels qu’ils soient, de droite, de gauche, d’ici ou d’ailleurs … - quand on est irrespectueux, fourbe, menteur, hypocrite, voleur, violeur, inhumain, opportuniste, malhonnête … ?
Est-on croyant et nourri de piété quand on marche sur les droits des autres ? Quand on ne veille pas à leur garantir dignité et mieux-être ?
Est-on croyant et bon quand on est jaloux, envieux et hargneux ?
L’heure n’est-elle pas à redéfinir foi, loi et surtout morale ?
Peut-on, aujourd’hui, parce que les réseaux sociaux ont levé le voile sur une ignorance insoupçonnée supporter tous ceux qui se croient investis de la mission divine de suivre au pied l’application des lois de Dieu ?
Qu’est-ce qui autorise un être basique qui n’a jamais ouvert un ouvrage à pérorer sur des questions qui dépassent son être ?
Qu’est-ce qui fait croire à un ignare pur qu’il a un droit de regard sur l’intimité des autres, sur leur système de pensée, sur leur formation intellectuelle, sur leur liberté de largage culturel ?
Quelle époque de pauvreté intellectuelle vivons-nous où, un diplômé peut n’avoir jamais rien lu, n’avoir jamais réfléchi de lui-même, librement, sur des questions données comme définitives et se croire sachant ?
Qu’est-ce qui peut se targuer d’être définitif ?
Qui peut avoir le cran de se donner des airs de sainteté en pleine corruption ?
Pourquoi l’ignorance a-t-elle, de nos jours, une mainmise totale sur tout et partout ?
Comment des êtres de surface totale peuvent-ils se croire capables de disserter sur des interrogations méta-physiques alors que tout son proféré est pur verbiage, plat et dénué de la moindre signification ?
Comment supporter que des êtres de responsabilités, octroyées dans l’inconnaissance de tout, dans la peur, dans le suivisme, dans l’opportunisme, dans l’ignorance historique, dans l’inhabitude réflexive sociale et politique … se permettent de théoriser et s’installent en police morale des consciences ?
Des immoraux.
Époque cochonne, époque plate comme la terre qui ne l’est pas, époque chienne – que les chiens en soient préservés – de l’ignorance érigée en projet sociétal afin d’abêtir le plus possible, de réduire au silence, de décourager et de tuer dans l’œuf toute velléité de réflexion critique, d’intelligence, de réalisations ou d’avancées tous azimuts.
Mettons des gouvernants probes et serviables, patriotes et ingénieux. Prenons les meilleurs en tous domaines afin d’asseoir un projet sociétal apte à promouvoir nos contrées en total déclin. Édifions, mettons au point et à l'oeuvre un projet de société à même de pousser vers l'avant.
Et que les ignares se taisent à tout jamais. Les avancées n’ont jamais été menées par les mal-pensants.
Et refonder l'école. L'école, toujours l'école.
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