« Quand j’étais jeune, ce genre de questions ne me dérangeait pas trop. Mais maintenant, honnêtement, je change de sujet. Je n’ai pas de réponses à cela et puis quelle utilité ?
Du Hugo, dans ce qu’il a de plus niais : le ciel, les étoiles la terre, le soleil …
Du Sganarelle aussi, avec cette colère de voir son édifice - de nuées - ébranlé. Mais mes références se perdent tous les jours un peu plus.
Je sais que tout est mythe en croyance, que cela a opéré et que cela opère encore.
Finalement, l’homme est toujours fragile et l’épopée lui fait grand bien. Il a aussi grandement besoin d’ascenseur émotionnel : peurs, pleurs, sérénité et joie. Recueillement surtout.
Moi, je crois en la vie. Nous venons au monde, nous y vivons et nous y mourrons. Et l’important est le tronçon et la praxis. Longtemps après moi, les miens tiendront mes préceptes, ils y ajouteront les leurs et le tout est de garder intacte la base foncièrement rationnelle. Je n’ai rien contre les yeux écarquillés et puis, le bonheur est possible. Ce n’est pas comme si le rationalisme empêchait d’être heureux. Par contre, il écarte d’un revers de la main, avec fermeté et détermination, le mensonge.
Voilà pour moi. »
Sourires.
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