Aucun moyen de choisir sa mort par ici. C’est frustrant. Pourtant existe le Carré des Libres penseurs dans le cimetière chrétien. Ce n’est pas pour moi. Il n’y a que la mer qui m’intéresse.
J’ai fait des recherches
approfondies sur le processus d’extinction, ce n’est pas très gai mais c’était
nécessaire pour mon travail de scribe. C’était en 2016-17, je crois.
Après la mort, il y a encore la
mort lente et même que je l’observe au quotidien avec mes roses et mes iris.
Deux, trois, quatre mois à partir, à se flétrir, à se rabougrir …
Je n’aimerais pas finir en
saucisse pour les vers de terre. Et ce n’est pas discriminatoire. Ils ne me
sont pas sympathiques, c’est tout. Je préfère les poissons, les crustacés, les
mollusques marins, toute la faune des Mers. Ils me paraissent intègres, droits
et sur leur quant-à-soi. Devenir leur subsistance pour quelque temps ne me
dérange aucunement.
Allez expliquer cela à ceux qui
détiennent la vérité ! La vérité de leurs délires et de leur inertie
réflexive. Quand on a un voile devant les yeux ou on le troue et c’est un geste
volontaire de détermination, de curiosité positive et de courage ou on le
regarde avec béatitude et au gré de l’humeur, au gré des émotions, des épopées
sociales, le regard se rétrécit, devient fente ou à peine et finit pas
chavirer.
Je crois que j’ai toute ma tête,
je ne l’ai jamais perdue du moins et bien qu’émotionnellement, il y eut nombre
de bourrasques, elle reste bien droite sur les épaules. Je veux partir en Mer.
D'autant qu’elle me parle et qu’elle m’appartient. C’est tout.
Je veux partir en Mer dans très longtemps.
Je veux partir en Mer dans très longtemps.
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