Zut, me dis-je, ça va
aboyer ! Et commence un concert d’aboiements stridents et une guerre
prometteuse.
D. voulait se battre et le chien
errant ne se laissait pas impressionner. Je ne la maîtrisais plus. Question
d’hormones. Elle tirait sur la laisse et perdait de plus en plus sa capacité d’écoute.
Ils étaient à moins d’un mètre l’un de l’autre et D. rugissait comme jamais. Il
devait lui rappeler sa condition de chienne délaissée.
Elle bondit sur lui tous crocs
dehors et je me retrouvai par terre de tout mon long dans cette rixe canine
dangereuse. Quand ils me virent au sol, l’errant s’enfuit à toutes pattes et D.
vint se coucher à plat ventre, tout à côté de moi, le regard tout penaud.
Comme une éclopée, je me relevai
douloureusement, me dirigeai vers notre porte d’entrée. Ma benjamine était déjà
devant notre entrée, elle avait entendu tout le boucan et comprit que cela n’allait
pas. Je jurai mes grands dieux qu’elle ne mettrait plus les pattes dehors.
Cela fait bientôt dix jours que
je traîne des bleus devenus vert jaune. Je continue quand même mes séances de
yoga, en grimaçant certes, mais dans l’ignorance volontaire de toutes mes ecchymoses
et de mes contusions.
Ah les chiennes non honorées !
Et depuis, je regarde sans conviction mais avec une nécessité certaine du côté du chien de mon amie d’en face, qui avait, à un moment, exprimé un vrai désir de rapprochement et d’union et que j’avais complètement découragé. C’est que pour D. comme pour moi d’ailleurs, je suis d’une rare exigence, du moins sur le plan intellectuel, et que le fameux Jo me paraissait un peu bêta à regarder tous les passants souvent sans réaction autre que de saliver du haut de sa terrasse outre sa trop grande taille qui ne me semblait pas convenir à l’anatomie et à l’allure générale élégantissime de ma chienne.
Et depuis, je regarde sans conviction mais avec une nécessité certaine du côté du chien de mon amie d’en face, qui avait, à un moment, exprimé un vrai désir de rapprochement et d’union et que j’avais complètement découragé. C’est que pour D. comme pour moi d’ailleurs, je suis d’une rare exigence, du moins sur le plan intellectuel, et que le fameux Jo me paraissait un peu bêta à regarder tous les passants souvent sans réaction autre que de saliver du haut de sa terrasse outre sa trop grande taille qui ne me semblait pas convenir à l’anatomie et à l’allure générale élégantissime de ma chienne.
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