A la mémoire d'une Dame que j'ai eue le bonheur de connaître et d'aimer.
Belle, élégante et lumineuse d'intelligence. Une Dame et puis une vie et une jeune fille devenue Dame et des Hommes et du génie. Sa progéniture.
Une Dame-Lumière que j'ai tout naturellement aimée. Et ce fut court. Ses mots résonnent de vie : "l'organisation" et puis les siens afin qu'ils puissent Être. Une vie à tout mettre en place dans l'élégance et la structure. Une fumée, la vie. Car partir est d'une promptitude ingrate et insensée.
Une Dame que j'ai rêvée Amie et interlocutrice et proche et riche de vie et d'enseignements. Partie et avec un parcours, tout un parcours, des rebondissements, du bonheur et des peines comme nous tous. La vie d'une femme, la vie d'une mère.
L'image d'un regard clair et presque doré, assise dans sa voiture à savourer une glace avec la nostalgie et le regard attristé de celles qui furent très belles. Elle partit belle et sa voix résonne encore dans les oreilles de celle qui transcrit et qui aima jusqu'à sa texture reproduite, sans qu'elle le sache. Ou peut-être le sait-elle ?
L'espoir d'avoir pu, peut-être, lui avoir fait entrevoir la porte des possibles. Cette Dame qui malgré la Brisure du Gratuit continua à chérir jusqu'à la porte de l'oubli. L'oubli de l'Être et l'envol vers le je-ne-sais-quoi.
Sachez que vous avez été brillante jusqu'au bout, un " air juvénile" et le "nous avons besoin de vous" que le scribe, femme comme vous, s'autorisa. Elle pensait que vous alliez revenir et que des liens de mots se tisseraient, que des liens d'affect se feraient, que de force vous resterez, vous lutterez. Pour les vôtres d'abord et pour l'aura que vous avez eue sur elle, votre scribe aujourd'hui.
La mort est hideuse de méchanceté ou peut-être avez-vous voulu partir de plein gré ?
Fragrance de vie, je vous porte, tous les jours, au sortir de la nuit.
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