Quelle belle mort !
Fugace et directe.
Des roses blanches,
Et encore des roses blanches
Merci aux êtres de légèreté de tant de don de soi
Parce que l’amitié saine est belle
Et ces jeunes si frais,
Si vrais.
Et cette petite, ébranlée,
Mais très vite rationnelle,
S’enquérant d'elle au grain spécifique.
Oui, la mort peut être belle
Question de chance.
Pensées à tous les disparus pour ne pas céder au séparatisme des êtres
Même frigorifiés.
Pensées et hommages à vous tous.
Partis dans le froid,
Partis dans le dénûment,
Partis dans la colère et la corde choisie.
Terrible.
La vie reste toujours au-dessus,
Parce que le soleil est vivifiant.
Jamais, je ne regarderai les extrémités,
Jamais. Ni ne les comprends.
Le ciel, le bleu, les amandiers en fleurs …
L’art et le Beau, ma demeure définitive.
Et même s’il n’y a pas l’autre qui a l’oreille futée,
Le geste rare et pudique,
Il y a les autres à soulager.
Il y a sourire et transmettre une charge humaine de rire et de don de soi.
Mais surtout pas d’impudeur,
Par détestation des leitmotivs et de l’insipide.
Aimer c’est se taire et sourire.
Et sûrement pas s’ébattre.
Carthage, par pluie et vents,
Dans la plus belle cité du monde,
Vide des ineptes,
A parler à la mer.