"Je ne sais pas si je vis à la bonne époque, au bon endroit. Je ne crois pas. Pourtant j'aime mon pays, ma mer et le bleu de mon ciel.
En ce moment, je me trouve tellement seule, avec mes livres et ce besoin d'écrire.
L'univers de mes lectures est d'une beauté presque indescriptible, un univers que nous devenons rares à connaître : 45 et 46, les grands mythes revisités, l'homme dérouté et son besoin de croire de nouveau en l'Humanité, l'engagement et l'époque des grandes idées, militer aux côtés des Algériens pour l'impossible libération de leur pays par un colon fou du Petit-Paris ...
Un théâtre de l'absurde où l'homme disloqué veut à tout prix se reprendre et de nouveau se relever dans la dignité ...
Plus tôt, et dans la 1ère moitié du XXème siècle, cette mouvance, d'abord en colère, qui rasait tout artistiquement pour recréer et reconstruire. Tout mêler dans "le dérèglement de tous les sens" et produire des associations inhabituelles pour porter l'art, la sculpture, l'agencement des choses à la dimension artistique la moins classique et la plus interpellante.
Et puis tous ces fanas de la plume pour qui l'existence ne se peut mener sans les émois de l'écriture. " Ne fais rien d'autre dans la vie que ça : écrire." disait Queneau à Duras.
Je me sens seule dans cette époque pressée et laide de vacuité idéologique et intellectuelle. Ou peut-être suis-je au cœur de quelque chose que l'Histoire rehaussera ? Ces siècles passés que je me suis délectée à suivre, à saisir, à recouper ... Ce XXème si cruel et si puissant, si haïssable avec les pires génocides et si grand avec ces défenseurs de l'Humain et du Juste.
Je me sens seule à vouloir lier le présent au passé, à vouloir assouplir le présent au vu du passé sanglant et cruel des hommes.
Les mêmes erreurs, le même séparatisme avec en sus l'amour malade de la matière. Toujours plus fort, toujours dans l'écrasement du faible, toujours dans la détestation de ce qui n'a pas de valeur marchande.
Notre époque est-elle encore celle du livre ? Nos enfants sont-ils des enfants à l'imaginaire élargi par les récits ? Nos hommes et nos femmes s'aiment-ils toujours autour de textes phares, de textes d'amour, d'oubli et de rêve ?
Le mot dit, chanté ou transcris agit-il toujours comme une senteur marquante, future empreinte de notre mémoire ?
Époque laide, de violence idéologique, de retour à un besoin de soumission cyclique. Époque folle d'exploitation de l'ignorance de M. Tout-Va, être économique à commander, à faire avancer, à utiliser, à jeter ...
Époque de nuisances sonores, de mots creux, de personnes jetables et d'écrans aliénants où pour arriver, il faut obéir, ne pas réfléchir et abdiquer sa liberté.
Quelle liberté ? Qu'est-ce la liberté ?
Suis-je au creux d'une mobilité aveugle dont le mouvement est juste une animation ? Un réflexe de vie dénué de réflexion ?
L'Homme est fou : vérité de La Palice mais sa survie est en lui, dans l'usage de ce qui fait de lui un être de génie, son génie précisément. Est-ce le choix des gouvernants ?
Suis-je dans le creux d'une mouvance folle, éclatée qui ne me laisse pas voir celles-là et ceux-là qui œuvrent là et là-bas pour l'avancée de tous ?
Pourquoi les Voix de la structure et de la restructure sont-elles inaudibles ? Pourquoi un élan de tous n'est pas perceptible ? Est-ce la torpeur estivale ? Serait-ce l'oubli des Hommes des dimensions humaines, intelligibles, esthétiques ?
Une solitude de la tête qui vous rend fades les lumières, qui vous les rend insupportables car encrassées de poussière.
Demain sera un jour d'énergie. "
En ce moment, je me trouve tellement seule, avec mes livres et ce besoin d'écrire.
L'univers de mes lectures est d'une beauté presque indescriptible, un univers que nous devenons rares à connaître : 45 et 46, les grands mythes revisités, l'homme dérouté et son besoin de croire de nouveau en l'Humanité, l'engagement et l'époque des grandes idées, militer aux côtés des Algériens pour l'impossible libération de leur pays par un colon fou du Petit-Paris ...
Un théâtre de l'absurde où l'homme disloqué veut à tout prix se reprendre et de nouveau se relever dans la dignité ...
Plus tôt, et dans la 1ère moitié du XXème siècle, cette mouvance, d'abord en colère, qui rasait tout artistiquement pour recréer et reconstruire. Tout mêler dans "le dérèglement de tous les sens" et produire des associations inhabituelles pour porter l'art, la sculpture, l'agencement des choses à la dimension artistique la moins classique et la plus interpellante.
Et puis tous ces fanas de la plume pour qui l'existence ne se peut mener sans les émois de l'écriture. " Ne fais rien d'autre dans la vie que ça : écrire." disait Queneau à Duras.
Je me sens seule dans cette époque pressée et laide de vacuité idéologique et intellectuelle. Ou peut-être suis-je au cœur de quelque chose que l'Histoire rehaussera ? Ces siècles passés que je me suis délectée à suivre, à saisir, à recouper ... Ce XXème si cruel et si puissant, si haïssable avec les pires génocides et si grand avec ces défenseurs de l'Humain et du Juste.
Je me sens seule à vouloir lier le présent au passé, à vouloir assouplir le présent au vu du passé sanglant et cruel des hommes.
Les mêmes erreurs, le même séparatisme avec en sus l'amour malade de la matière. Toujours plus fort, toujours dans l'écrasement du faible, toujours dans la détestation de ce qui n'a pas de valeur marchande.
Notre époque est-elle encore celle du livre ? Nos enfants sont-ils des enfants à l'imaginaire élargi par les récits ? Nos hommes et nos femmes s'aiment-ils toujours autour de textes phares, de textes d'amour, d'oubli et de rêve ?
Le mot dit, chanté ou transcris agit-il toujours comme une senteur marquante, future empreinte de notre mémoire ?
Époque laide, de violence idéologique, de retour à un besoin de soumission cyclique. Époque folle d'exploitation de l'ignorance de M. Tout-Va, être économique à commander, à faire avancer, à utiliser, à jeter ...
Époque de nuisances sonores, de mots creux, de personnes jetables et d'écrans aliénants où pour arriver, il faut obéir, ne pas réfléchir et abdiquer sa liberté.
Quelle liberté ? Qu'est-ce la liberté ?
Suis-je au creux d'une mobilité aveugle dont le mouvement est juste une animation ? Un réflexe de vie dénué de réflexion ?
L'Homme est fou : vérité de La Palice mais sa survie est en lui, dans l'usage de ce qui fait de lui un être de génie, son génie précisément. Est-ce le choix des gouvernants ?
Suis-je dans le creux d'une mouvance folle, éclatée qui ne me laisse pas voir celles-là et ceux-là qui œuvrent là et là-bas pour l'avancée de tous ?
Pourquoi les Voix de la structure et de la restructure sont-elles inaudibles ? Pourquoi un élan de tous n'est pas perceptible ? Est-ce la torpeur estivale ? Serait-ce l'oubli des Hommes des dimensions humaines, intelligibles, esthétiques ?
Une solitude de la tête qui vous rend fades les lumières, qui vous les rend insupportables car encrassées de poussière.
Demain sera un jour d'énergie. "
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