Ahmed Brahim a été mon professeur. Un trait marquant du Monsieur : son indéfectible sourire. Mais aussi ses exigences de pédagogue. A l’oral, il faisait peur à plus d’un ou d’une étudiante. Si sa réputation de gentil et d’avenant n’était plus à faire, sa rigueur et son professionnalisme pointu étaient notoires et ça craignait comme on dit. L’homme A.Brahim : le Sud et ses valeurs, la conscience de la chose réelle et le sens des autres. Tout naturellement à gauche ou par préférence terminologique personnelle, progressiste. Le politique A.Brahim : un parcours de militant aux côtés de feu Mohamed Harmel. Un parcours et une implication sans relâche. L’homme est persévérant. Des sons de cloche ici et là, qu’Ahmed Brahim aurait composé avec le RCD ! Schizophrénie d’un discours calomnieux ! L’homme a toujours revendiqué le droit de chacun à l’exercice du pouvoir, l’alternance de l’exercice politique, la non-accaparation du pouvoir et ceci en plein autoritarisme benaliste, quand ce dernier s’étonnait du simple fait que l’on puisse seulement penser politique. A.Brahim a eu l’idée, très tôt, d’une coalition de tous les partis progressistes, des initiatives citoyennes. Il sait la force qui résulte de l’union, d’instinct me semble-t-il. Il y a de ces choses que l’on sait spontanément par connaissance de l’humain. Et A.Brahim est de ceux-là. Ce n’est pas rien quand on est dans le jeu politique, ça vous donne un humanisme et une communion avec l’autre nécessaires chez ceux qui se sentent de plain-pied dans la chose politique et le service public. Je l’ai déjà écrit, je ne suis pas de gauche dans le sens vieillot des années 60, certainement pas de droite non plus. Il me semble que le clivage gauche-droite est quelque peu désuet aujourd’hui, que personnellement, tout en me sentant proche de l’Homme dans sa réalité réelle, ses besoins matériels quotidiens, son mieux-être social nécessaire, l’égalité des chances au départ de sa vie, sa nécessaire orientation dans le domaine de l’éducation au secteur d’activité de ses compétences…j’opte pour une autre appellation politique : progressisme. Chez mon cher Professeur, j’aime précisément cela : son progressisme et sa modernité avérée. Heureuse d’avoir pu échanger avec lui au milieu du brouhaha des démocrates heureux que nous sommes. Publié par Franc-parler à 00:37.18 oct.2011.
samedi 15 avril 2017
Ahmed Brahim, un an déjà.
Ahmed Brahim a été mon professeur. Un trait marquant du Monsieur : son indéfectible sourire. Mais aussi ses exigences de pédagogue. A l’oral, il faisait peur à plus d’un ou d’une étudiante. Si sa réputation de gentil et d’avenant n’était plus à faire, sa rigueur et son professionnalisme pointu étaient notoires et ça craignait comme on dit. L’homme A.Brahim : le Sud et ses valeurs, la conscience de la chose réelle et le sens des autres. Tout naturellement à gauche ou par préférence terminologique personnelle, progressiste. Le politique A.Brahim : un parcours de militant aux côtés de feu Mohamed Harmel. Un parcours et une implication sans relâche. L’homme est persévérant. Des sons de cloche ici et là, qu’Ahmed Brahim aurait composé avec le RCD ! Schizophrénie d’un discours calomnieux ! L’homme a toujours revendiqué le droit de chacun à l’exercice du pouvoir, l’alternance de l’exercice politique, la non-accaparation du pouvoir et ceci en plein autoritarisme benaliste, quand ce dernier s’étonnait du simple fait que l’on puisse seulement penser politique. A.Brahim a eu l’idée, très tôt, d’une coalition de tous les partis progressistes, des initiatives citoyennes. Il sait la force qui résulte de l’union, d’instinct me semble-t-il. Il y a de ces choses que l’on sait spontanément par connaissance de l’humain. Et A.Brahim est de ceux-là. Ce n’est pas rien quand on est dans le jeu politique, ça vous donne un humanisme et une communion avec l’autre nécessaires chez ceux qui se sentent de plain-pied dans la chose politique et le service public. Je l’ai déjà écrit, je ne suis pas de gauche dans le sens vieillot des années 60, certainement pas de droite non plus. Il me semble que le clivage gauche-droite est quelque peu désuet aujourd’hui, que personnellement, tout en me sentant proche de l’Homme dans sa réalité réelle, ses besoins matériels quotidiens, son mieux-être social nécessaire, l’égalité des chances au départ de sa vie, sa nécessaire orientation dans le domaine de l’éducation au secteur d’activité de ses compétences…j’opte pour une autre appellation politique : progressisme. Chez mon cher Professeur, j’aime précisément cela : son progressisme et sa modernité avérée. Heureuse d’avoir pu échanger avec lui au milieu du brouhaha des démocrates heureux que nous sommes. Publié par Franc-parler à 00:37.18 oct.2011.
dimanche 2 avril 2017
Sade De La Cueillette, Elyssa de Vie et Vénus de Regain
Comment vais-je l'appeler ce personnage des nuits virtuelles qui s'amuse à enterrer des désirs, à les arroser et à observer leur germination. M. De la cueillette ?
Sade De la Cueillette.
Le plus bel âge d'un homme est la cinquantaine. Ils sont peu nombreux à le savoir et restent sur le vieux rêve d'avoir vingt ans. Que c'est niais quand on sait que la chance est de pouvoir avancer !
Sade semble être sur une relation qui date avec cette jolie dame au regard si triste et le résidu de tristesse dans les yeux d'une femme est toujours pesamment significatif. Certains le savent. Peut-être pas ceux à la vue douillette.
La relation de Sade à Elyssa est forte, sûrement, mais aussi étirée dans le temps, mais encore houleuse, soumise aux caprices de cet amant si fantasque, si exigeant qui vous regarde vos mains à la recherche d'une note déplaisante.
Sade est fort d'avoir été beaucoup aimé, de l'être encore. Il n'y a qu'à fixer les yeux de sa génitrice. On ne peut avoir plus d'une femme dans sa vie, ce n'est pas possible. Et celle-là aux yeux sans joie le sait et se tait.
Il y a ces femmes de l'amour qui ne peuvent exister sans l'autre, qui souffrent même ses tribulations parce que l'enjeu est de l'avoir, d'autant qu'à vingt ans, ce fut le grand saut en plein dans le vide ou pas complètement. En tout cas beaucoup dans le vide, périlleux.
Sade est désinvolte et parcimonieux en don de soi. Il a toujours eu et cela va de soi qu'il continue à prendre.
Voilà un couple qui dure mais dont les liens ne sont pas reconduits, qui supporte le temps sans réagir à ses marques, qui reste encore, d'un côté par besoin d'aimer, de l'autre par l'habitude d'y être. Il y a du flou. Et peu importe au final pour Vénus, peu habituée à épier par le trou de la serrure.
Sade bourlingue à la tombée de la nuit, s'émoustille aux premières heures du nouveau jour et titille cette autre douleur d'un autre saut dans le vide. Les premiers pas d'une idylle sont teintés de Beau, de musique douce, d'intelligences devinées, de sensibilité légère et de corps tus mais dans la promesse d'un rebondissement.
Vénus, d'antan et un peu d'aujourd'hui, n'est pas dupe. La musique est toujours belle, gracieuse, enivrante, déchirante. Ses envolées vous vivifient les joues, le cœur. Il y a un air de légèreté mais Vénus a bâti aux portes de la passion un rempart et un observatoire de défense et de raison. Et puis surtout les femmes aiment les hommes mais elles s'aiment beaucoup entre elles et se protègent.
Cette histoire ordinaire de trois cœurs à faire battre, de trois parcours à prolonger, de trois existences à investir et à doter d'espoirs est une tranche de vie des abords de la cinquantaine simple mais essentielle d'envie de souffle et d'avancées, de désirs de femmes et d'hommes.
Affaires de religions
Un ami musulman à qui j'avais demandé s'il était pratiquant me répondit : oui, je prie une seule fois le matin après la douche.
Un autre grand ami et proche qui hurle au quotidien son arabité et son islam, qui est partiellement pratiquant, trouve dans sa religion toutes les libertés du monde et a une lecture extraordinaire - dans le premier sens du mot - du Livre : la loi relative au droit à l'héritage homme-femme, l'insupportable deux parts une part, inexistante. Discrimination homme-femme, inexistante. Le port du voile, inexistant. Et j'en passe.
Un autre proche a fréquenté, adolescent, la mosquée les vendredis et l'église les dimanches pour les déserter les deux une fois adulte.
Une jeune femme totalement areligieuse revendique haut et fort des valeurs universelles enracinées en elle : honnêteté, compassion, respect, magnanimité et j'en passe.
Fériel ne croit qu'aux actions associatives. Elle passe sa vie à nourrir les esprits, à prendre soins des animaux, à soigner les espaces verts, à vouloir changer les lois liberticides.
P. Boutros, libanais, chrétien de naissance, athée de conviction personnelle entretient les lieux de prières juifs, chrétiens et musulmans au Liban par respect du besoin des croyants d'honorer leur religion.
Il y a la liberté d'Etre qui est au-dessus de tout.
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