vendredi 12 juillet 2013

Obama et la logique de parti.

J'ai perdu, en route, à un virage vertigineux, un partenaire politique avisé et aguerri, pondéré et pénétrant, analyste et prévoyant. Vivant à un point où le silence d'aujourd'hui est impossible.
Parce qu'aimer est bien plus qu'aimer. Aimer c'est s'aimer.

Au final, dans la plus grande démocratie du monde, les mécanismes sont rouillés à force d'automatisme.

Obama a fait rêver. C'était épique. C'est plus plat que terre.
Au 1er mandat, on pouvait comprendre, il briguait un 2ème. Et au 2ème ?
Il faut compter sur le mi-mandat, la 2ème partie est réservée en priorité à la préparation du prochain candidat. Obama a été décevant. Rien de rien. De chez rien.
Une logique de parti, garder la main, barrer la route au camp adverse. Un président est un parti et un parti une entité. La liberté individuelle n'existe que très peu.

Entre temps, des affamés, des mal-nourris, des colonisés, des tués, des brimés, des instrumentalisés...Que sais-je encore ?
Et l'espoir ?
Sur Mars visiblement.

2 commentaires:

  1. Obama est un miracle dans le monde cynique d'un néolibéralisme devenu fou... la conjonction des ravages économiques avec la révolution de la communication (Internet nouveau monde!...)oblige l'homme politique à faire croire qu'il peut changer le monde alors qu'il ne peut que regarder son indice d'écoute... ce n'est qu'un début continuons le débat...

    RépondreSupprimer
  2. Oui, continuons le débat...c'est heureux.
    Obama a été vu comme un sauveur par les peuples en souffrance. On aura constaté un processus d'identification chez les mal lotis de toutes parts, une revanche et un rêve qui se réalise...L'Amérique peut se targuer d'avoir réussi son coup : Marylin, Elvis, Kennedy... et dans le même esprit Barack.
    Merci Jean-Michel.

    RépondreSupprimer