mardi 30 juillet 2013

Tunisie mon amour.

Lotfi Neguedh
Chokri Belaïd
Mohamed Brahmi
9 de nos valeureux soldats, dont 4 ( à vérifier ) égorgés et 2 ( à vérifier ) émasculés
Retrait de 70 députés
Des villes en ébullition
Sit-in continu

Sinon tout va bien, "les légitimes" contrôlent la situation et acceptent toute proposition hormis contester leur légitimité.

Pour "les légitimes", sommes-nous des Tunisiens légitimes ????

vendredi 12 juillet 2013

Obama et la logique de parti.

J'ai perdu, en route, à un virage vertigineux, un partenaire politique avisé et aguerri, pondéré et pénétrant, analyste et prévoyant. Vivant à un point où le silence d'aujourd'hui est impossible.
Parce qu'aimer est bien plus qu'aimer. Aimer c'est s'aimer.

Au final, dans la plus grande démocratie du monde, les mécanismes sont rouillés à force d'automatisme.

Obama a fait rêver. C'était épique. C'est plus plat que terre.
Au 1er mandat, on pouvait comprendre, il briguait un 2ème. Et au 2ème ?
Il faut compter sur le mi-mandat, la 2ème partie est réservée en priorité à la préparation du prochain candidat. Obama a été décevant. Rien de rien. De chez rien.
Une logique de parti, garder la main, barrer la route au camp adverse. Un président est un parti et un parti une entité. La liberté individuelle n'existe que très peu.

Entre temps, des affamés, des mal-nourris, des colonisés, des tués, des brimés, des instrumentalisés...Que sais-je encore ?
Et l'espoir ?
Sur Mars visiblement.

jeudi 4 juillet 2013

Egypte et questionnement

Quand l'Histoire nous dicte la cadence.


Qui a-t-on évincé dans la Grande Egypte?
Morsi ou l'islamisme politique?
Qui tiendra, dans les prochaines heures, les rennes du plus grand laboratoire de toutes les sauces du monde arabe?
A qui l'armée remettra-t-elle les clés de commande?
Les remettra-t-elle?
Comment comprendre le long souffle de cette deuxième révolution égyptienne dans le pays des prédicateurs les plus dangereusement stupides du monde arabe mais non moins les plus insidieusement influents au premier sens de l'adjectif?
Qui est le chauffeur de salle ( lapalissade! )? Qui sont les teneurs de ficelle et pour quelle nouvelle configuration?
Le monde arabe bouge-t-il pour sa liberté, son unique salut?
Cette magnifique mouvance est-elle la preuve d'une conscience politique sans retour qui est la base incontournable de toute avancée?
Ce qui se passe en Egypte est-il exportable ipso facto et manu militari en Tunisie?
Comment lire le départ de Rachid Ammar?
Comment unifier les forces démocratiques qui se dispersent à chaque coin de rue, qui n'ont pas retenu la leçon d'octobre et qui rêvent de briguer des postes et de damer le pion uniquement?
La vitesse à laquelle nous avançons ( avançons-nous? ) est-elle la bonne?
Pourquoi un gouvernement "game over" depuis octobre 2012 continue-t-il de gouverner?
Pourquoi la constitution n'est-elle pas rédigée alors que la tâche qui incombait aux heureux élus était d'écrire un destour?
Pourquoi un parti élu partiellement, talonné aujourd'hui ou devancé par Nidaa Tounès ( selon les sondages ), en perte de vitesse, pourquoi hausse-t-il le ton, se ridiculise-t-il autant ( épisode Maherzia Labidi avant hier à l'ANC, joli passage hier sur antenne d'une députée nahdhaouie entonnant l'hymne des stades et achevant son intelligente prestation d'un RIP pour le moins douteux à la mémoire des martyrs de la révolution) et n'hésite pas à être si laidement triomphaliste?
Peut-on être à ce point-là incompétent et ne pas le savoir?
A ce point-là inconscient et ne pas se rendre compte que le vent peut tourner?

Est-il possible à l'heure qu'il  est de faire autre chose que de poser des questions?
N'est-il pas urgent de s'unir aujourd'hui, là, maintenant, en tant que force démocratique nationale et de contrer tout projet obscurantiste?