dimanche 20 janvier 2013

Partir c'est beaucoup mourir


S'il y avait moyen d'adhérer aux vérités des Hommes, tout serait plus simple. Un au-revoir.
Le rationnel est une dure affaire,  il prend racine et vous l'entretenez. Rien à faire.

Peut-on disparaître d'amour, dans la quiétude du sommeil parce que dans les bras de l'être aimé, il y a une paix?
Peut-on s'éteindre, sous l'emprise de Morphée sans même en émerger pour la voir venir et la regarder dans les yeux?
Se peut-il que l'on parte tout contre elle, mêlant vie et fin, à en faire hurler les sages?
Partir sans mot, sans signe, dans la discrétion de ceux qui parlent peu, étreignant une fêlure, depuis longtemps, de rupture obsédée.
Encore une de si près, qu'elle vous arrache vos yeux. A 20 ans et à 40. Sans bruit, elle vous ôte un pivot et vous laisse pantois.

Le rationnel vous raidit à force de semence et vous remarchez droit dans l'aveuglement.

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