dimanche 6 novembre 2011

Wafi ou la médiodrité.


Pitoyable le Samir Wafi, discourtois, sournois, à la solde des gagnants et dans le sens du vent. Est-ce un journaliste ce journaleux, passé maître dans le qu’en-dira-t-on ? A vouloir piéger ses invités, leur couper la parole, les accuser, ne pas les écouter, les minimiser… ?
A-t-il seulement conscience de la petitesse de son attitude ? ANC a été égal à lui-même : élégant (intellectuellement), clair, posé et patient. Aucune commune mesure. Il dépassait de loin ce pseudo-journaliste qui fait dans le lèche-bottisme et la médisance. On l’a vu avec d’autres dans la complaisance et la servilité à peine masquée, à obéir aux ordres de son maître, propriétaire de la chaîne et autoritariste déchaîné sur la scène médiatico-politique depuis le 14 janvier. Le professionnalisme et la déontologie n’autorisent pas d’ordinaire un travail aussi médiocre. Et les journalistes provocateurs que l’on a pu voir, que l’on connaît en Occident principalement, c'est-à-dire dans les pays à tradition démocratique, sont des gens d’esprit, talentueux, qui savent manier la boutade et le calembour. Le S.Wafi a de la route à faire et de l’éducation à apprendre. Bravo à ANC d’avoir su jusqu’à la dernière minute lui inculquer quelques règles éthiques de base !

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