mercredi 27 juin 2018

Billets d'humeur

I. Juste deux mots en passant : pour les demandes d'amis, il y a un palier : un minimum de 60 amis en commun. Et puis svp, ne venez plus en conversation instantanée, je déteste.

II. L'ignorante qui commente le rapport de la COLIBE, il y a un minimum requis quand même : bien sûr que tout est discutable mais selon un minimum de connaissance, d'ouverture d'esprit et de respect du travail des autres.

III. La pub de l'appareil qui absorbe les comédons, cela devient absolument insupportable. Surtout quand, à force de la voir passer, subliminalement, elle s'inscrit dans mon cerveau et réapparaît à des moments inopportuns. Et cela n'a rien de sublime.

IV. J'en ai marre de ceux qui affichent une religiosité à tout va : grande surface, barbe et tout l'accoutrement, nos yeux se croisent je ne sais comment, il s'excuse et demande pardon à Dieu. Le rayon yaourts à ma droite, l'envie de tout lui déverser sur la tête. Je ne supporte pas le mensonge et l'hypocrisie. Faites vos courses chez l'autre barbu du coin. Celui qui se soûlait la gueule tous les soirs, il y a quelques années et qui continue à se tromper en vous rendant la monnaie selon les dires de mon AM.

V. J'ai de la pitié mais aussi de la grosse colère pour nombre de mon entourage, sans aspérité, qui vite baissent la tête devant les Négociants d'Allah qui pensent que le vent leur ai favorable ces temps-ci et qui investissent dans une Jebba Hrir et mains croisées en haut du ventre. En même temps, ce n'est pas bien difficile. Et bien moins compliqué que de se dresser en consciences vaillantes devant les menteurs, les hâbleurs et les corrompus en tous genres. La conscience vaillante est affaire de vivacité d'esprit, d'écoute prolongée et de détection. Les Négociants d'Allah de Tunisie prennent tout : anciens " Grands " noms, ancienne élégance, nouveaux convertis, femmes modernes et toutes tendances ...

Renforcer les rangs, asseoir leur présence et ensuite se déployer à leur convenance.

J'ai connu de près un genre d'homme différent, libre, rebelle et rapide comme l'éclair. Vous êtes une honte de soumission et vous en sortirez bredouilles comme à l'entrée. Allez, continuer à marcher aux côtés des menteurs, renforcez-les et vous serez éjectés comme une mouche de coche.

#Colèredumercredi

jeudi 21 juin 2018

Tunisie démocratique : accouchement au forceps


La République tunisienne fait sa crise de milieu de vie et afin qu'elle puisse avancer, elle regarde derrière : le passé. Logique.
Les verrous ont sauté après le changement de 2011. Je ne dirai pas révolution personnellement. Plutôt ras-le-bol, d'abord orchestré de l'extérieur, et le peuple n'attendait que cela. Tant mieux.

Touillage extérieur, élan national, souffle épique, émeutes, répression, martyrs, libération.
Les verrous n'ont pas sauté, ils ont explosé et les 23 ans de Ben Ali peuvent s'offrir aux yeux de tous, du moins sur le plan scolaire, instructif, culturel, le plan des apprentissages tous azimuts : l'être abêti dans toute sa splendeur. Le programme benaliste sur le plan instructif a focalisé sur l'abrutissement national et cela a très bien marché.

Alors de tout : salafisme, takfirisme, associations aux fonds plus que douteux, écoles coraniques, commerces d’émollients halal, d’encens aphrodisiaques halal, d’huiles essentielles bénites, de « livres » explicatifs de comment se regarder halal, s’accoupler halal, procréer halal même en dehors des liens pas si sacrés que cela du mariage … Bref, des petits commerces florissants sur le modèle du «  made in China » mais d’inspiration religieuse et surtout de mobile Maîtresse Thune. Et les clients sont là, soucieux de tout faire, comme il faut, dans la légalité et le savoir des marchands ambulants.
Politique nouvelle, d’apprenti sorcier, participation de toutes les obédiences, retour des expatriés de droite et de gauche, retour des islamistes lovés dans les bras des Anglais ou d’autres, accueil du chef du parti islamiste, vrai messie pour certains, nombreux; tous les fracturés sociaux, ceux qui n’ont jamais eu voix au chapitre, les oubliés ; le Sud explosif plutôt « El ouma el arabia », nationaliste, proche du discours kadafiste traditionnellement, notamment vers la 2ème moitié du XXème siècle. Cette Tunisie-là a été, plutôt, oubliée sous Bourguiba et laissée pour compte sous Ben Ali.
Les harangues d’inspiration moraliste et religieuse ont eu le vent en poupe. Elles s’adressent aux manques, aux insuffisances. Elles flattent l’identité et exacerbent la violence. Les plus démunis d’entre nous et tout particulièrement, sur le plan intellectuel, gardent tenaces frustrations et complexes, d’autant que politiquement il n’y eut pas d’encadrements, de propositions sociales et professionnelles de valorisation de soi. Le feu aux poudrières. Toutes les droites se nourrissent d’insuffisance et de repères identitaires dangereux.
Dans un pays de politique musclée et de traditions répressives, quand la chape de plomb a sauté, le pouvoir se fragmente et devient à portée de tous. D’autant plus houleux que le canevas psychologique et social ne connait pas spécialement le self control, le recours au rationnel et la capacité d’agir après réflexion. Nous voilà donc entre prédicateurs, cheikhs, guérisseurs et proclamateurs de fatwas. Touillez, touillez, ce n’est que du bon, murmurent entre eux les fous du pouvoir !
Et les médias relayent. Tout et n’importe quoi. Et les réalisateurs s’y mettent, retour à l’Histoire. Et M. Tout-le-monde analyse, critique, conteste, tape du poing, nie, oublie, casse et vocifère.
Bourguiba remonte à la surface, il est instrumentalisé, béni, idolâtré et est revêtu de sex-appeal et cela marche.
Les « royalistes » lèvent la tête sous la provocation, condamnent leur pire ennemi, sortent les princes réformateurs des oubliettes, oublient des pans peu glorieux de l’Histoire et reprennent un pronom personnel insupportable où, par la force des choses, ils sont inexistants : « nous ». Ou encore un déterminant possessif des plus tyranniques : « notre ».
Ainsi, sur une station radio, un jeune acteur novice - qui réussit certes – descendant de la famille beylicale et qui campe le rôle d’un des beys de l’époque husseinite s’exprime à propos de la série dans laquelle il a joué non pas en tant qu’acteur mais en tant que monarque svp : « nous, ma famille, le bey, mon aïeul » et tout logiquement « moi ». Il s’était mêlé les pinceaux dans une inconscience totale. Et dans l’indifférence du journaliste. Retour à la monarchie du moins dans les studios de Mosaique FM.

Les lendemains d’un changement politique de cette envergure ne sont pas faciles. La démocratie a besoin de construire ses assises. Ce sera lent et nécessairement laborieux. La première condition est le respect des urnes. Nous y sommes. Le diktat d’une majorité peu outillée intellectuellement, socialement, économiquement, politiquement. Ajoutons à cela, des oligarchies orientales à qui l’expérience embryonnaire tunisienne déplaît, qui ont hai et haissent Bourguiba, son modernisme, son républicanisme et qui ont appris l’importance du jeu du pouvoir géostratégique américain entre autres ou surtout, qui ont de l’argent à en distribuer et qui sont nargués par la femme libre tunisienne.
Ceux-là s’introduisent sournoisement, payent grassement et ne savent qu’acheter. Ils veulent faire capoter, ils veulent avancer leurs pions, ils veulent soumettre. Cette gamme-là sait le sex-appeal de l’argent et beaucoup s’écrasent, se laissent graisser la patte et adoptent vite fait le modèle du désormais maître : barbe, chapelet, prières ostentatoire et mashallah et ramadan karim : des résonnances du golf, étrangères à la spécificité du pays : sa tunisianité.
Bien entendu, derrière cet écran glacé en tunique blanche et savate noire, il y a une autre réalité : luxure, déviances de toutes sortes et plaisirs concupiscents.
La Tunisie se bat aujourd’hui, à la force du poing, du poing nu. Sa carte maîtresse : la société civile. Son atout majeur, irrévocable, féroce : la femme libre. Son handicap : l’inculture générale et le profil psychologique dominant : l’irrespectueux agressif.
Un pas et pas des moindres : tous les tabous sont abordés : corruption, homosexualité, drogue, pratiques religieuses, athéisme et d’autres viendront.
Ce sera lent et laborieux et la relâche de ceux pour qui l’engagement est un devoir sacré sera déterminante. Des années de contestations seront incontournables. Courage mes Amis.



mercredi 6 juin 2018

La bipolarité, un mal ravageur

4 juin, 21h30, un café sur les hauteurs de Gammarth, nous voulions éviter le tohu-bohu des cafés ramadanesques aux senteurs de narguilés.

Mounir Charfi, Fethi Jelassi, Nabil ben Azzouz, Houssem Hammi, Amina Arfaoui, Kaouther Yatouji, Amina Ben Khalifa, moi-même, nous étions donnés rendez-vous dans un seul objectif : échanger politiquement sur " le drôle de pays ". L'idée trottait dans la tête depuis un moment et puis avec Houssem Hammi, jeune quadra investi dans la société civile, d'autres rencontres du même genre avaient déjà eu lieu. Je crois que le discours de YC a fait précipiter les choses et un besoin urgent d'échanger politiquement s'est imposé de lui même. Nous sommes presque tous, je pense, trempés dans la politique, à différents degrés et de différentes façons. De même obédience, je crois savoir, des Modernistes confirmés en tous les cas.

Il me semble que nous sommes tous dans l'écœurement de la politique du moment, dans l'écœurement des noms que martèlent les médias, des médias eux-mêmes souvent dénués d'une déontologie de base, une ARP loufoque, de hurlements, de discrédit, d'insultes, de grossièretés et depuis peu de soupçons de corruption dans la gestion du budget de l'Assemblée des Représentants du peuple et même croit-on savoir, l'envoi par le gouvernement d'une inspection sur place.

La Tunisie va dans tous les sens depuis quelques années, c'est un post-révolutionnaire compréhensible, logique, opaque et inquiétant aussi. Pour les Modernistes que nous sommes tous, le projet sociétal à défendre est celui initié par Bourguiba et celui redouté est sans conteste celui des fondamentalistes notoires ou sous-marins. Revenus des terres d'exil, assoiffés de pouvoir, monnayés par les monarchies orientales méprisées de Bourguiba, ambitieux, calculateurs, leur premier souci a été de se faire indemniser des années de lutte et de répression. Comme si l'engagement politique avec tous les sacrifices que cela suppose est payant ou remboursable rétroactivement ou dédommageable. L'engagement social et politique ne pouvant être qu'un choix de lutte, d'évolution, de libération, d'avancée tous azimuts, désintéressé et patriote.

La Tunisie va mal économiquement et, les décideurs successifs, depuis 2011 et la chute de la dictature, n'ont fait que taper à toutes les portes des prêteurs internationaux jusqu'à plus possible. Jusqu'à l'asphyxie. Et depuis quelques années déjà, la question qui se pose très régulièrement et très clairement, concerne la masse salariale très élevée, la pénibilité de la garantir en l'absence d'une croissance avérée. D'autant que le recrutement sauvage qui s'est fait de 2011 à 2014 et qui était de nature politique principalement a entraîné une hausse de près de 35% de la masse salariale selon un rapport du FMI ( janv 2018 ). Les augmentations de salaires exigées par l'UGTT ont, aussi, participé à cette hausse. Et à la Tunisie de se retrouver, toujours selon le rapport du FMI, avec une masse salariale qui représente les 2/3 des revenus fiscaux et plus de la moitié des dépenses de l'Etat dans un pays où il n'y a pas, politiquement, un vrai projet socio-économique, des investissements susceptibles de créer des emplois et de diminuer le chômage. Cela a un nom. Et cela s'est déjà vu ailleurs. Toutes proportions gardées en Ireland et en Grèce : la banqueroute.

Crise économique, grave crise politique, absence d'Hommes porteurs de projets, délitement social - l'union du passé existait "en vertu" de la répression et de la dictature certes, discutable donc - crise sociale, régionalisme et colère des régions oubliées depuis 60 ans, remous historiques et questionnement du passé, icônes déterrées, secouées, glorifiées ou lapidées. C'est selon.

Dans toute cette situation complexe et compliquée, angoissante et sans envergure, les impératifs perdent toute crédibilité pour tous ceux qui disposent encore d'une réflexion consciente et désormais il s'agit de traquer les non jeûneurs, de hurler au beau milieu de l'ARP, de s'insulter ou plus tragiquement, pour beaucoup de jeunes, de vouloir partir par désespoir et de se faire repêcher dans les eaux profondes gonflés comme des ballons de baudruche. Tragique. Point.

Pour toutes ces raisons, nous nous sommes donnés rendez-vous. Parce qu'il y a de la souffrance réelle chez bon nombre de Tunisiens conscients. Parce qu'il y a aussi de la détermination et quelques initiatives. Que le paysage politique actuel bipolaire avec tout ce que cela suppose comme dangers a besoin d'un point d'équilibre ou d'un espoir possible. Deux partis au pouvoir, ennemis, amis, amants. Nida et Nahda. Un fond de commerce : la Tunisie. Une matière première abêtie par 23 ans de benalisme : le Tunisien. Scolarité au vide abyssal, je survis, je travaillote, je fais l'acquisition d'une voiture populaire, pour les plus chanceux. Le seul mérite, c'est que c'était un projet. Mais de peu de valeur. Hélas.

Une photo choquante toute récente. YC fait son discours. M. Tout le monde attablé dans un café populaire jouait aux cartes. Zéro conscience.

Pour toutes ces raisons, nous avons voulu nous écouter les uns les autres. L'Union Civile avec Mounir Charfi et Féthi Jelassi. Le collectif Soumoud avec Nabil Ben Azzouz - le vieux râleur de gauche, comme il se définit lui-même, historien et professeur émérite qui forma bien des apprenants dont les miens - et le dynamique Houssem Hammi qui comme moi cherche une famille politique agissante, efficace et efficiente. Loin des partis. Des indépendants aussi étaient de la bande.

Mounir Charfi et Fethi Jelassi dans un souci méthodique de dispatching de la parole exposèrent le cadre de l'UC ( l'Union Civile ), ses composantes et ses objectifs. Conglomérat de partis ? Non. Parti ? Non. Initiative ? Oui. Une 3ème voie ? Oui et non.
Large brassage de partis qui seuls ne pèsent pas lourd. Des primaires sont envisagées. Un candidat. Des engagements avec signatures pour ne pas se présenter. Une couverture médiatique nationale et internationale.
Ai-je tout retenu ? Et les égos surdimensionnés des uns et des autres alors ? Et la faillite de la parole ? Et en politique, la confiance existe-t-elle ? Et à FJ de rappeler lui-même l'irrespect de l'ANC du délai imparti alors à l'écriture de la Constitution. Qui croire ? De l'angélisme que de faire confiance en politique. Quant aux signatures ... l'ère du pouce.

L'UC est une alternative. Cela est sûr. Et en neuf mois, elle a quand même plutôt existé. Reste que les célébrités locales qui la composent sont quelquefois sujets à caution. D'anciens RCD. Quelques renégats pour certains. Et des indépendants.
L'idée de l'UC est excellente aussi. Mais comment harmoniser tout ce monde ? Quelle fiabilité offrent Chebbi, Jomaa, Brahim, Morjane et autres figures de proue de la scène politique médiatisés à outrance et qui laissent désormais le Tunisien froid ? Seuls, ils ne peuvent que vivoter. À l'intérieur de l'UC et en tant que bloc compact, ils peuvent prétendre à une existence intéressante à plus d'un égard :
Le Tunisien ne souffre plus les égos, ni les ambitions personnelles largement démasquées.
Le Tunisien devient viscéralement anti-parti avec les frasques des uns et des autres ces derniers mois.
Le Tunisien semble apprécier les indépendants et les récentes élections municipales, dans certaines circonscriptions du moins, ont laissé voir un crédit sympathie et un capital confiance intéressant.

Mais les indépendants font-ils la politique ? Et la logique de parti bien que profondément viciée n'est-elle pas encore et toujours, bon gré mal gré, une condition sine qua non pour un vrai travail de terrain et une existence politique efficiente ?
Les machines ont la vie dure et renaissent de leurs cendres.

À la question : quel intérêt a l'Union Civile à servir de tremplin à X ou à Y ?
Que lui ramènent l'accompagnement et le soutien du candidat A des primaires nécessaires ?
FJ parle d'une action démocratique pour torpiller le couple NiNa de plus en plus haïssable. Il avance aussi l'argument du besoin des uns des autres : ils ont besoin de nous autrement ils ne feront que grappiller des portions congrues insignifiantes. Nous leur offrons un cadre avec toute une logistique juridique et nous leur permettons une entrée dans l'arène en tant que force compacte.

De l'autre côté, il y a le Collectif Soumoud et le jeune quadra Houssem Hammi, vif, serein et prometteur clame fort la nécessité de miser sur les indépendants, les femmes et les jeunes. D'échapper aux noms sonores et trébuchants. Il propose un faire politique clair, propre et dénué de calculs. Une politique différenciée. Et les caciques bien que méprisés aujourd'hui ne sont-ils pas des valeurs peu sûres mais jouables et re-jouables ?

Le moment est peu sûr, 2019 est aux portes, Nida est en pleine danse de la mort. Son possible regain le fera ressembler au parti du passé, le RCD. Son présent est laid et de nouveau les fils, les femmes et l'épicier du coin s'en mêlent. GRAVE.

De l'autre côté, la Nahda, forte de citoyens appauvris intellectuellement ( construction de longue haleine du régime Ben Ali. La médiocrité était érigée en programme national. Manger mais soyez bien bête. ) en comparaison surtout avec les 20 glorieuses de Bourguiba 55-75, forte d'un passé répressif qui fit d'elle une Victime ou la Victime, d'une non-participation à l'édifice Tunisie juste après la libération et bien que n'ayant aucun projet politique mais un obscur schéma mental fait de préjugés, d'interdits et de diktats aspire à brasser large et a brassé large avec son joli slogan " Talaa el badr alayna " qui fait appel aux plus basiques instincts et à ce qu'il y a de plus inerte en l'homme moyen : la bêtise.

Un monstre de laideur, de léthargie au pouvoir soporifique qui conforte les moins réactifs et les moins nantis intellectuellement d'entre nous. Nombreux.

La solution ?
Un mouvement d'union de tous, UC, Collectif Soumoud, indépendants, FEMMES et jeunes à l'attaque des coins les plus reculés de la Tunisie profonde avec un discours simple : vous méritez mieux qu'un couffin de provisions. Vous méritez de vivre et non de survivre. Vous, mais aussi, mais surtout, votre progéniture.

À l'orée du XXIème siècle. 2019 est aux portes.