samedi 21 mai 2016

Agartha surgit du fin fond de la Terre ...

I. Je vis dans un pays où les cimetières sont jonchés de détritus, sont envahis d'herbes sauvages où nos morts ne reposent pas. Connaissant le mien, il n'y a pas de repos dans la crasse. Il a son club de sympathisants, il fait des émules aussi. Adepte du travail et, du travail, je le vois se lever pour nettoyer tout cela. Et hop, les vivants sont des nuls et tout particulièrement les politiques ! Prenons-en de la graine. Ou quand les morts nous donnent un bon coup de pied dans le postérieur !



II. Agartha est un univers possible, probable. Les animaux sont sous intraveineuses, les personnages sont d'un sérieux grave. L'Homme a tout dénaturé sur son passage. Et pourtant la note reste gaie. Parce que la vie EST espoir. Et la minutie du travail, le duvet des robes, les composants des créatures, les inscriptions, les tattoos, le regard des femmes, Gai Robyn et sa stature de militaire, les loups et l'œil doré, instinct de conservation ... Nous ne mourrons pas, nous survivrons et l'effort soutenu, continu, lent, patient et tenace est un gage de vie malgré la survie. Dharma Myriam Zéramdini est une constructrice, sa tête est pleine de Dahl, de Verne, de Goodis, de Miyazaki, de Gaultier, de Guns N' Roses, de Dali, de la Renaissance, d'Ecritures, de signes, de mystères, de démarches prospectrices et, aujourd'hui, c'est l'heure du déluge. Cette plante-là grimpera loin. Parole de Scribe.



III. La politique m'écoeure, le flirt politicien me hérisse le poil. Mais je refuse de subir. Mon pays s'est épris de com, on offre des tablettes de Chine et le Tunisien avale. Le monde est à la gloutonnerie et la consommation bat son plein. On nous offre à manger et de surcroît des gadgets. Dieu merci. Nous sommes de la pâte de ceux dont on joue et l'heure est aux jeux. Vendons notre candeur dans un sursaut de cupidité de vie.
Je refuse de subir, je refuse de laisser faire, je refuse d'assister à l'achat d'esclaves. L'arène incontournable est la cour de l'éclosion : sculpter la réflexion à l'épée critique. Nous ne mourrons pas bêtes et construirons notre liberté de Non tonitruants.



IV. J'ai retrouvé une amie au bout de vingt ans ou presque. Une pseudo amie. Rutilante d'ambition, une parvenue. J'avance, je passe, je dépasse ... Sur ses talons, ses semblables : je suis, elle est ... Elles tourbillonnent, futiles, dans l'oubli, l'ignorance ( ? ) des lignes majeures. Vacuité d'êtres noués depuis toujours aux yeux de celles qui ne savent compter. Bêtise que de ne savoir compter. Bêtise de compter, supputations de comptoirs, bourdonnements de bécassines, propos creux, profondeurs inexistantes, ontos réduit, regards faux, opportunisme aux longues griffes, petites, petites ...
Le naturel est affaire d'inné. Restez aux comptoirs, dames d'un jour, vous n'êtes que caisses de résonance, histoires de vie. Minuscule.






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