À vous
A celui qui de tendresse la désarma
D'inquiétudes l'intrigua
De complexités la tint
Et d'un mélange d'enfantillage et de douceur la remit en train
Un enfant et un homme et un enfant d'oublis pétri, de colères nourri, de rancœurs grandi, d'incompréhension heurté. Un enfant homme et un homme enfant et du silence et de l'intériorité. Des chantiers et des constructions, un puzzle et des yeux agrandis de voir ce que les autres ne voient pas ou même s'inquiètent de voir. Un cliquetis de pensées, d'idées, d'idéologies et un isolement. Un isolement accouru, bienfaiteur et aliénant. Car la séparation peut aussi être éblouissante. Mais une séparation malgré tout. Et le laid du quotidien est moins fou. Il vous fait courir, sommeiller et recourir, recourir mais non point couper.
Et puis une silhouette dit-il et beaucoup de candeur au vu du simple fait que ce ne soit qu'une silhouette pour des yeux si beaux mais qui ne s'aiment pas. Ne pas s'aimer et c'est du temps perdu, de la vie balancée au loin dans la méconnaissance de la dimension existentielle, du potentiel heureux. Et puis une éclosion heureuse mais simultanément angoissante. Soi-même de nouveau, un flanc de soi-même et du questionnement. Ce cliché si beau, d'un homme le tenant, tenant un petit être, des bras protecteurs d'amour chargés et des yeux immenses, des yeux graves, des yeux d'incompréhension. Encore.
Et se plonger dans le Savoir à la recherche de mots rassurants aux maux, se plonger, se replonger, s'amplifier, prendre peur, avoir mal et puis être loin devant. Devant les fouilleurs, les "techniciens", les empocheurs ...
Car les flancs font mal et l'incompréhension d'antan nous poursuit toujours.
Un jeune homme aujourd'hui et une construction nouvelle. Des yeux qui doivent s'aimer. Des yeux qui doivent se regarder et puis des yeux chargés d'appétit, l'appétit de vous écouter leur signifier qu'ils sont beaux. Miel et beaux, de grandeur et de désir de s'aimer. Se plaire pour plaire. Et puis à son tour aimer et donner.
A ce géniteur à plein temps, à ce bouffeur de connaissances, à cet être organisé et si confus intérieurement, à cet amoureux du complexe, du rude et du manuscrit, un regard de biais, un regard franc, un regard intérieur, un ressenti vrai et un acquiescement tout sourire au fondement des strates. Un être complexe et si attachant.
Sauf que d'attaches, le monde se délite. La nature s'assèche à force d'avancer. La confiance prend un coup et l'en-soi est reposant du repos des condamnés. L'en-soi, une horreur de vide ...
Oui le temps est traître, il marque les Hommes. Des marques au gré de nos manques. Il cisèle gravement et sa force est là.
Le temps est le plus fort, la nature donne des coups sur la tête du Beau. Il se recroqueville sur lui-même et commence la danse nocturne des forêts sombres.
Quand le Beau dort d'un sommeil lourd, l'amnésie assiège et le tout consiste à faire mine.
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