mercredi 23 avril 2014

Les limites déontologiques sont étouffantes, les murs épais. Ses oreilles résonnent encore de cette petite voix plaintive et de ces yeux coulants. Sans effort aucun. Cela sillonnait en silence un visage sans expression, sans grimace de douleur. D'abord, un organe amputé et pas n'importe lequel. Un sein. La féminité. Une protubérance qui rassure la femme et l'emplit de fierté. Une partie de sa vie également et un don utile et chaud au service de ses œuvres. La femme s'aime par son corps aussi.
Il a fallu savoir laisser faire pour espérer et continuer peut-être.

Mais ce n'est rien ou pas que cela ou plus tellement ou précisément pour cela ou parce que NON ... Il y a l'autre et les coups. Un nez cassé et toutes les brisures. Des hématomes partout et surtout dans la tête, à l'intérieur, au fond et, aussi, à l'épiderme. Les hématomes et la peur de ceux à venir.

Comment laisser faire, se taire, ne pas intervenir, ne pas s'immiscer, ne pas ébruiter cette folie ?
Il se sentait complice d'une violence insupportable. Celle de ces hommes qui à coup de milliards ou de misère et, parce que cela restera inadmissible, déboulent sur leurs femmes, les mères de leur progéniture, leurs compagnes et cognent et brisent et giflent et écrasent jusqu'à ne plus pouvoir.

Comment ne pas arrêter ces criminels qui se tapissent dans leurs murs épais ou à l'ombre d'un arbre, qui nient leurs actes ou les revendiquent haut et fort parce qu'il leur faut un souffre-douleur ?

L'Homme est névrosé de par sa condition de mortel, il y a névrose et névrose, nous sommes certes des êtres de situations, de conditions de vie, de vécu personnel mais il y a, d'une part un sens de la justice, un respect des personnes et de leur intégrité et d'autre, une raison qu'on est en devoir d'utiliser.

Mal aux Hommes.

mercredi 9 avril 2014

Elle se le disait presque tous les jours, tous les instants en réalité sauf en leur présence, eux qui attendent d’elle, un sourire, un compliment, une réponse à leurs angoisses, du savoir quand même. 
Elle se le disait. Il est où leur repaire aux expatriés ?

L’autre partie d’elle-même, le sourire, le mot posé à bon endroit, la réflexion, le repos de se savoir accompagnée. Le temps, on n’y pense plus dans ces moments et il arrive de pousser, de remettre à plus tard dans l’oubli des butoirs.

Mais enfin, vous êtes là, une lumière, une chaleur et des rires et c’est à refaire, tendrement et patiemment.
Hajer Zarrouk, Nora Rostom, Fatma Khabthani, Dharma, Omar, Sarah, Jean-Michel Pollyn, Sihem Bouzgarou, Sam (Salah Mabrouk), Fedor Souissi, Sonia Bouhachem, Maya, Sarah, Omar B. et tous les monstres…
Tous ceux omis et parce que c’est long à citer, je vous dis merci. Avançons jusqu’au bout, avec le plus de légèreté.

Amour et amitiés.


SSZ.

dimanche 6 avril 2014

On a vu Guevara sur des t-shirts, des mugs, des trousses ... Cela se vendait comme de petits pains.

Un défenseur des masses pauvres d'Amérique latine - entre mythe et réalité, j'imagine - devenu un fond de commerce très juteux.

Dans un futur proche, Bourguiba ira-t-il dans le même sens ?
Devient-il aujourd'hui un poids électoral ?

Tous ou presque se réclament d'un Monsieur qui vécut une époque ou politiquement on s'imposait autrement. Une envergure et des enjeux d'une autre dimension.

Bourguiba est en ce moment le piquant de toutes les sauces. Il s'agit de relever le goût de l'insipide afin d'attirer les gourmands.


Or, le Monsieur est un leader et les gourmets le savent.